Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Hadj Djilani, a affirmé samedi à Oum El Bouaghi que l'Algérie avait grand besoin aujourd'hui, plus que tout autre moment, de toutes les forces vives pour édifier le consensus national. Animant une rencontre avec les militants et les élus de son parti, au centre des loisirs scientifiques de la ville d'Oum El Boughi, Hadj Djilani a estimé que "la responsabilité est grande eu égard à la conjoncture que vit le pays sur les plans politique, social et économique". Rappelant le projet du FFS pour la reconstruction d'un consensus national en jetant les bases de la démocratie et de la justice sociale, évoquées dans la proclamation du premier novembre 1954 et le congrès de la Soummam, l'intervenant a mis l'accent sur la détermination des militants du FFS à "surmonter toutes les entraves". "L'horizon politique auquel nous aspirons ne sera possible que s'il est soutenu par une organisation forte et efficace", a-t-il ajouté en indiquant que cette rencontre tenue à Oum El Bouaghi s'inscrit dans cette démarche. Le premier secrétaire du FFS a invité, par ailleurs, les jeunes à rechercher toutes les voies possibles pour marquer leur présence dans l'action politique, syndicale et associative. Il a également appelé la femme à exprimer sa vision et les syndicalistes, artistes, avocats et journalistes à "se mobiliser pour le changement qui instaurera l'alternative démocratique".