Au total, 32 journalistes palestiniens se trouvent dans des prisons de l'occupant israélien dont quatre arrêtés dimanche par l'occupant israélien alors qu'ils assuraient la couverture de la libération de l'adolescente Ahed Tamimi et sa mère, entravant ainsi leur mission, a dénoncé lundi, le ministère palestinien de l'information. "L'arrestation de quatre journalistes est une entrave de leur travail pendant la libération d'Ahed Tamimi et sa mère", s'est indigné le Département de l'information dans un communiqué de presse. Mai dernier, pas moins de 57 violations de l'armée d'occupation israélienne à l'encontre des journalistes palestiniens avaient été enregistrées, selon un rapport mensuel de Wafa. Le rapport avait également fait état de 43 journalistes blessés par balles réelles tirées par les soldats israéliens qui lancent aussi du gaz lacrymogène et pratiquent des agressions corporelles. Treize autres ont été arrêtés et leurs cartes de presse leur avaient été retirées outre des cas d'attaques contre des institutions et des équipements de presse. Avril dernier, l'ONG Reporters sans frontières (RSF) avait condamné "les tirs délibérés" de l'armée israélienne contre des journalistes palestiniens, appelant au lancement d'une enquête indépendante et à la condamnation des auteurs de ces crimes contre la liberté de la presse. Amnesty International avait révélé de son côté que 26 Palestiniens, dont trois enfants et un journaliste, Yasser Murtaja, étaient déjà morts depuis le début des manifestations pacifiques palestiniennes le 30 mars dernier, et 3.088 autres ont été blessés, dont 15 journalistes.