Les territoires sahraouis occupés connaissent, depuis plusieurs mois, une conjoncture exceptionnelle et très difficile en raison du blocus imposé par les pouvoirs de l'occupant marocain en interdisant les visites des observateurs internationaux et de la presse internationale pour constater les violations dangereuses des droits de l'homme dans l'ensemble de villes occupées, a indiqué, samedi à Boumerdès, le chargé des affaires des territoires occupés de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). S'exprimant en marge de l'ouverture de l'université d'été des cadres et militants du Front Polisario et de la RASD, en présence du président de la République sahraouie, Brahim Ghali, de ministres, d'ambassadeurs et de représentants de différentes instances et associations de la société civile, Abdallah Souilem a précisé à l'APS que "ces situations exceptionnelles consistent particulièrement en le blocus imposé aux territoires occupés", ajoutant que la preuve la plus importante est "l'interdiction de visites des observateurs et médias internationaux aux territoires occupés pour s'enquérir et constater, de plus près, les violations dangereuses des droits de l'homme". Plusieurs conférences seront données par nombre de chercheurs universitaires sahraouis et algériens dont les thèmes sont liés à la question sahraouie, dont, entre autres, la ressource humaine, les développements politiques liés à la question sahraouie, le rôle des instances internationales dans la protection des droits des Peuples, les défis de la sécurité ainsi que les moyens de lutte contre le trafic de drogue, les crimes organisés et autres.