Au total, 52 enfants Palestiniens ont été tués par les forces d'occupation israélienne en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza depuis le début de l'année en cours, dont 46 à Ghaza, a dénoncé lundi le mouvement international de défense des enfants palestiniens. "Parmi les enfants tués par les forces d'occupation, 18 avaient été blessés à la tête, neuf à la poitrine, sept à l'abdomen et cinq à la nuque, alors que les autres blessures étaient au niveau de différentes parties du corps (par des fragments), cela indique que les soldats israéliens ont tiré intentionnellement sur les parties supérieures du corps dans l'intention de tuer", a révélé le Mouvement mondial dans un communiqué repris par l'agence de presse palestinienne, Wafa. Un précédent bilan du Mouvement mondial établi au mois d'août dernier, faisait état d'au moins 37 enfants palestiniens tués en 2018 par les forces d'occupation israéliennes en Cisjordanie occupée et dans la bande de Ghaza, et qu'environ treize autres étaient devenus handicapés. S'exprimant à l'occasion de la Journée internationale de l'enfance, qui coïncide le 20 novembre de chaque année, le Mouvement international de défense des enfants palestiniens, a rappelé que "conformément aux règlements de l'armée israélienne d'occupation spéciale, les munitions réelles ne doivent être utilisées que dans des circonstances qui représentent une menace mortelle pour le soldat", indiquant aussi "qu'il n'y a aucune preuve que les enfants tués depuis le début de l'année constituaient une telle menace". Les forces d'occupation israéliennes continuent ainsi, de recourir à une force excessive et d'utiliser les balles dirigées contre les enfants palestiniens en les prenant délibérément pour cible "en raison de la culture d'impunité généralisée" qui règne parmi les soldats de l'occupation israélienne et du fait "qu'ils savaient qu'ils ne seraient pas tenus pour responsables" de leurs actes, quel que soit le résultat. La Déclaration sur les droits de l'enfant, ainsi que la Convention relative aux droits de l'enfant, ont été respectivement adoptées pour rappel, par l'Assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1959, et le 20 novembre en 1989. Fin octobre écoulé, trois enfants palestiniens tous âgés de 13 ans, ont été tués par un obus israélien au nord-est de la ville de Khan Younes située au sud de la bande de Ghaza, a rapporté Wafa. L'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), a appelé la Cour pénale internationale (CPI) à enquêter "immédiatement" sur le "crime horrible" commis par les forces d'occupation israéliennes contre les trois enfants palestiniens tués. Août dernier, trois hauts fonctionnaires des Nations unies opérant dans les territoires palestiniens occupés avaient appelé à assurer la protection aux enfants palestiniens à travers la prise de mesures "concrètes" pour leur permettre de vivre sans peur et de restaurer leurs droits spoliés par l'occupant israélien, avait rapporté Wafa. Il s'agit de Jamie McGoldrick, Coordonnateur humanitaire du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), James Heenan, Chef du Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) et Geneviève Boutin, Représentant spécial de l'UNICEF dans l'Etat de Palestine. Depuis 1990, la Journée mondiale de l'enfance marque le jour où l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration et la Convention spéciale liée aux droits de l'enfant. Depuis 2000, "les forces d'occupation, les gardes de sécurité et les colons israéliens ont tué plus de 2.070 enfants palestiniens", selon le mouvement de défense des enfants.