Un nouveau système informatique en vue de faciliter les transactions commerciales viendra renforcer à partir du 2ème semestre 2019 la Direction générale des Douanes algériennes, a annoncé, samedi à Blida, le Directeur général de cette institution, Farouk Bahamid. "Outre la garantie de permettre davantage de transparence à l'activité douanière, ce nouveau système, aux normes internationales, va contribuer à la facilitation du transport des marchandises, tout en réduisant les délais de dédouanement, synonyme d'une baisse des frais logistiques", a indiqué M.Bahamid dans son intervention à la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de la Douane (26 janvier), à laquelle ont assisté le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati, et le Secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd. "Ce projet ambitieux est le fruit de la coopération entre l'administration des Douanes algériennes et son homologue de Corée du sud, considérée parmi les meilleures à l'échelle mondiale", a-t-il souligné, ceci d'autant plus, a-t-il dit, que "celles-ci (les Douanes sud-coréennes) ont vécu les mêmes problèmes auxquels font face les Douanes algériennes actuellement", a-t-il relevé. "L'expertise nationale est l'autre facteur garant du succès de ce projet", a estimé le Directeur général des Douanes algériennes, qui a fait part, à ce titre, de la signature d'une convention avec l'Entreprise d'appui au développement numérique, dans l'objectif d'assurer un encadrement au nouveau système informatique. "Une unité de données relatives aux voyageurs sera créée, en collaboration avec la Police des frontières, à partir de cette année 2019, et ce en application de l'article 43 de la Loi de finances 2019", a-t-il fait savoir à ce propos. M.Bahamid a, par ailleurs, souligné les "défis futurs que les Douanes algériennes tenteront de relever, notamment en matière de protection de l'économie nationale" et ce, en assurant un "controle intelligent" des frontières, a-t-il dit, aux fins d'éviter "différents risques menacants la santé publique, à l'instar du commerce illégal d'équipements et marchandises interdits d'importation".