Les Douanes algériennes ont procédé à la saisie de 4,5 millions d'euros et l'arrestation de 7.225 personnes, durant l'année 2018. Un travail remarquable mené par la même institution pour lutter contre le transfert illicite de la devise qui plombe l'économie nationale. Lors les festivités célébrant la Journée mondiale des douanes (26 janvier), la Direction nationale des douanes a fait savoir également que les Douanes algériennes ont abouti à des résultats probants en matière de lutte contre les transactions susceptibles qui portent atteinte à l'économie nationale. L'institution douanière a saisi 36 pièces d'armes 14 fusils de chasse, 1.485.25 kg de kif traité 15.239,59 psychotropes plus 1.303 kg de cocaïne, plus de 30 mille cartouches de cigarettes de différents marques nationale et internationale, a souligné la même source. Le Directeur général de cette institution, Farouk Bahamid a annoncé par la même occasion, qu' «un nouveau système informatique en vue de faciliter les transactions commerciales viendra renforcer à partir du 2ème semestre 2019 la Direction générale des Douanes algériennes. Outre la garantie de permettre davantage de transparence à l'activité douanière, ce nouveau système, aux normes internationales, va contribuer à la facilitation du transport des marchandises, tout en réduisant les délais de dédouanement, synonyme d'une baisse des frais logistiques, a indiqué M. Bahamid. «Le gouvernement algérien confère une importance extrême au développement de l'activité de l'Institution douanière en tant qu'acteur essentiel au niveau des frontières, et ce, en coordination avec tous les autres acteurs impliqués dans l'opération du commerce extérieur, au double plan financier et logistique», a souligné M. Raouya. Le Directeur général n'a pas manqué, à ce titre, de déplorer les «insuffisances enregistrées dans les procédures douanières au niveau des frontières, au même titre que leur inefficacité à faire face aux pratiques bureaucratiques», estimant, que «la numérisation est l'outil principal dans le contrôle moderne». Outre la numérisation de l'administration, il s'agit, également, pour l'Institution des Douanes algériennes, de mettre en place un «système informatique pour la gestion des risques». «Une unité de données relatives aux voyageurs sera créée, en collaboration avec la Police des frontières, à partir de cette année 2019, et ce en, application de l'article 43 de la loi de Finances 2019», a-t-il fait savoir à ce propos. M. Bahamid a, par ailleurs, souligné les «défis futurs que les Douanes algériennes tenteront de relever, notamment en matière de protection de l'économie nationale» et ce, en assurant un «contrôle intelligent» des frontières, a-t-il dit, aux fins d'éviter «différents risques menaçants la santé publique, à l'instar du commerce illégal d'équipements et marchandises interdits d'importation».