Un groupe parlementaire d'amitié Algérie-Kenya a été installé, mardi au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le but de promouvoir l'action parlementaire entre les deux pays, indique un communiqué de l'Assemblée. Présidant la cérémonie d'installation de ce groupe parlementaire, le vice-président de l'APN, chargé des Affaires extérieures, Abderrazak Terbeche, a mis en avant "la grande importance accordée par l'Algérie aux fortes relations de coopération et d'amitié qui la lient au Kenya", soulignant que "la visite officielle effectuée par le président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta en Algérie a constitué un premier jalon vers le renforcement des relations de coopération, et la promotion des relations historiques, notamment avec la signature de plusieurs conventions et mémorandums particulièrement dans les domaines du pétrole, du gaz et de l'énergie", ajoute le communiqué. Lors de la cérémonie d'installation qui s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Kenya à Alger, Lemoshira Richard Moi et d'un représentant du ministère des Affaires étrangères, M. Terbeche s'est félicité du rapprochement enregistré entre les parlementaires des deux pays, à la faveur de l'échange de visites". Il a rappelé, dans ce sens, les deux sessions de formation organisées par l'APN, en 2014 et 2016 au profit des cadres de l'Assemblée nationale du Kenya, plaidant pour la promotion de "l'action parlementaire, à travers l'échange d'expertise et d'informations, et l'approfondissement de la concertation autour des questions d'intérêt commun". Pour sa part, le diplomate kényan a affirmé "la convergence de vues de son pays avec celles de l'Algérie, notamment en ce qui a trait aux questions de paix et de sécurité en Afrique", estimant que "le partenariat parlementaire prépare le terrain à la coopération dans les domaines économique et commercial". Le député Mohamed Abdelhadi, désigné président de ce groupe parlementaire d'amitié a estimé que ce dernier était susceptible de "dynamiser les relations parlementaires entre les deux institutions législatives, et de contribuer au développement des relations bilatérales, notamment en ce qui concerne les expériences législatives et juridiques, en sus des autres questions d'intérêt commun".