Les premiers résultats de la première étude d'estimation du potentiel national d'hydrocarbures, en cours, "sont déjà plus qu'encourageants", a estimé, dimanche à Oran, le président du comité de direction de l'agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (Al-Naft). "Pour améliorer la connaissance du domaine minier en Algérie et estimer son potentiel en ressources d'hydrocarbures non conventionnels, une première étude d'envergure est en cours, dont les premiers résultats sont plus qu'encourageants", a estimé M. Arezki Hocini, dans un discours, lu en son nom, par un responsable de l'agence, Farid Ayadi, lors de l'ouverture de la neuvième éditition de la conférence-salon internationale sur l'industrie pétrolière et gazière en Afrique du nord (NAPEC 2109). Cette étude, qui a pour objectif d'évaluer le potentiel en place, est observée à travers sept (7) bassins du Sahara algérien, a-t-il fait savoir, notant que les réserves en place de pétrole et de gaz sont importantes en termes d'hydrocarbures conventionnels et non conventionnels. "Ces résultats repositionnent l'Algérie à la troisième place en terme de volume des ressources en gaz de schiste après les USA et la Chine et à la septième place pour son potentiel en pétrole de roche mère, actualisant ainsi le dernier classement de l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA)", a-t-il poursuivi. Le volume en place de gaz est estimé, selon les mêmes résultats, à neuf fois plus que celui des réserves de Hassi R'Mel, avec un taux de récupération de 20%, a ajouté le même responsable, relevant aussi l'importance du volume en pétrole. En parallèle, Al-Naft a lancé quatre (4) autres études du potentiel des bassins du domaine minier national, confiées à des bureaux d'études de renom, a-t-il dit. Par ailleurs, huit (8) conventions d'études de potentiel sur différents périmètres du domaine minier, dont quatre (4) concernent l'offshore, ont été signées avec différentes compagnies pétrolières partenaires ayant la maîtrise et le savoir-faire technologique, selon le responsable d'Al-Naft. Cette agence a enregistré un montant global des investissements en partenariat de 2,3 milliards de dollars dans l'amont pétrolier en 2018, a-t-il fait savoir, précisant que les activités de prospection ont concerné 18 périmètres du domaine minier national dont deux (2) dans la partie offshore. Pour lui, "le domaine minier reste largement sous-exploré, notamment celui relatif à la densité de forage par kilomètre carré qui est, en Algérie, loin des standards internationaux". Il a ajouté, à ce titre, que "soixante-dix pour cent (70%) de la surface de ce domaine minier hydrocarbures demeure encore sous explorée", estimant que cela, représente de grandes opportunités d'investissements dans l'amont pétrolier.