Soixante (60) postulants à la candidature pour l'élection présidentielle du 12 décembre prochain ont procédé, jusqu'à mardi, au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles, a-t-on appris auprès de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Le chargé de communication auprès de l'ANIE, Ali Draâ, a fait savoir que "parmi les postulants au prochain scrutin présidentiel figure des candidats indépendants et des représentants de partis, dont MM. Belkacem Sahli, président de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Ali Benflis, président du parti Talaïe El Houriet, Abdelaziz Belaid, président du Front El Moustakbal, Aissa Belhadi, président du Front de la bonne gouvernance, Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, Ali Zeghdoud, président du parti du Rassemblement algérien (RA) et Mourad Arroudj, président du parti "Errafah". La nouvelle loi organique relative au régime électoral fait obligation aux candidats à la présidentielle de présenter cinquante mille (50.000) signatures individuelles au moins, d'électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1.200. La déclaration de candidature à la Présidence de la République résulte du dépôt, par le candidat lui-même, d'une demande d'enregistrement auprès du président de l'ANIE, stipule cette nouvelle loi, exigeant la nationalité algérienne d'origine pour le candidat qui doit être également titulaire d'un diplôme universitaire ou d'un diplôme équivalent. L'ANIE a la charge de préparer les élections, de les organiser, de les gérer et de les superviser et ce, dès le début de l'opération d'inscription sur les listes électorales et leurs révisions ainsi que les opérations de de préparation de l'opération électorale, des opérations de vote, de dépouillement et se prononcent sur le contentieux électoral jusqu'à l'annonce des résultats provisoires. Composée de 50 membres, l'ANIE présidée par l'ancien ministre de la Justice, Mohamed Charfi, est chargée de réceptionner les dossiers de candidatures pour l'élection du président de la République et d'y statuer.