Le candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, Ali Benflis a présenté, lundi à Guelma, un programme pour la construction d'"une économie sociale de marché", et ce dans le cadre des activités du deuxième jour de sa campagne électorale. S'exprimant lors d'un meeting animé à la maison de la culture "Abdelmadjid Chefai", M. Benflis a déclaré que "le programme d'une économie sociale de marché s'appuie sur la liberté de l'initiative économique et la répartition équitable de la richesse nationale". "Ce programme accorde à la catégorie des faibles revenus leur droit à la richesse à travers le soutien, en annulant la politisation de l'acte économique et mettant un terme à la bureaucratie", a-t-il poursuivi. Le candidat s'est engagé , en outre, à développer l'économie nationale à travers la formation d'"un Gouvernement d'une économie numérique", consacrant les échanges économiques numériques transparents et efficaces. "Ce programme accorde un intérêt au volet social de l'Etat algérien et à la nature du peuple algérien", a-t-il soutenu. Il a présenté, également, le projet "du mandat d'urgence nationale", contenant "un Gouvernement de consensus national qui inclut toutes les parties, y compris l'opposition". Le projet en question maintient, en outre, "le Conseil des Territoires (le conseil de la Nation), composé de deux tiers des Assemblées élues et un tiers présidentiel choisi par le président de la République sur la base de compétences, en lui accordant les prérogatives pour l'examen de certaines lois avant leur passage par la chambre basse". Evoquant les projets défaillants réalisés dans le cadre de l'Ansej depuis que "l'Etat a cessé d'accompagner les bénéficiaires", le candidat a promis de soumettre leurs dossiers à l'étude au "cas par cas", et de mettre à leur disposition les moyens nécessaires pour la réussite de leurs projets, du moment que, selon lui, "ils n'y sont pour rien". Par ailleurs, les dossiers des anciens combattants et invalides de l'Armée nationale populaire (ANP) feront l'objet d'une étude "bien réfléchie en fonction des moyens de l'Etat", s'est-il engagé. Le président du parti Talaie El-Houriyet n'a pas raté l'occasion pour vanter la région de Guelma qui a donné naissance à des figures de la trempe du président défunt Houari Boumediène qui "est entré dans l'Histoire par la grande porte", rappelant le passé révolutionnaire de cette wilaya "depuis les massacres du 8 mai 1945". A noter qu'en dehors de la salle où s'est tenu le meeting, une foule de citoyens a brandi des pancartes et répété des slogans réfutant la tenue de la Présidentielle.