Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, a fait savoir, mardi, que l'Agence nationale des fréquences (ANF) avait acquis des équipements pour contrôler les interférences de fréquences au niveau des zone frontalières du pays. Répondant aux questions des membres du Conseil de la nation, lors du débat du projet de loi sur les radiocommunications, le ministre a indiqué que le secteur "s'attèle à remédier aux interférences de fréquences enregistrées au niveau des zones frontalières du pays", faisant état de "l'acquisition par l'ANF d'équipements de contrôle des interférences de fréquences". Il a précisé, en outre, que "le secteur oeuvre, en coordination avec l'Union internationale des télécommunications (UIT) et les pays voisins, à l'examen de la question d'interférences de fréquence au niveau des zones frontalières". Concernant les services de la Poste, le ministre a indique que "le réseau va être renforcé prochainement avec l'ouverture d'un nouveau bureau de poste portant le nombre global à 4.000 bureaux", avant de reconnaitre que "malgré les efforts consentis, nous avons constaté un manque en ces services". Pour pallier la situation, le ministre a fait savoir qu'Algérie poste a acquis des bus, produits localement en les aménageant pour offrir des services de la Poste, notamment au niveau des zones d'ombre. A ce propos, le ministre a fait état de la préparation en cours d'accords de coopération avec plusieurs départements ministériels pour l'affection d'espaces dédiés à des bureaux de poste au niveau des nouvelles cités, soulignant l'impératif de garantir la moyenne nationale, à savoir un bureau de poste pour 10.000 citoyens. Répondant à une préoccupation sur l'équipement des bureaux de poste en caméras de surveillance, M. Boumzar a indiqué que "ce dossier est l'une des priorités du secteur".Il a évoqué,par ailleurs, les avantages qu'offre la carte Edahabia, émise par Algérie Poste. Auparavant, le ministre avait présenté un exposé sur le projet de loi relative aux radiocommunications à travers lequel il à mis en avant l'importance de ce projet de loi qui vise essentiellement à "combler le vide juridique enregistré en la matière et à permettra une exploitation optimale du spectre des fréquences à l'échelle national". Il a rappelé également que ce projet "confortera et élargira les prérogatives de l'Agence nationale des fréquences (ANF) en vue de lui permettre de s'acquitter pleinement de ses missions en matière de règlement des brouillages et de contrôle du spectre des fréquences à l'échelle national, et ce, dans le souci de préserver les intérêts nationaux dans ce domaine". Dans leurs interventions, lors de la séance du débat, à laquelle a assisté la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, les membres du Conseil de la nation ont salué le contenu de ce projet de loi qu'ils ont qualifiés d'"important", appelant à la nécessité d'accélérer sa promulgation.