La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a démenti, mercredi, fermement les allégations mensongères tenus à l'encontre de cadres et agents de la police des frontières concernant le déroulement du rapatriement de ressortissants Français et de résidents en France, par des vols spéciaux de la compagnie Air France à partir de l'aéroport international d'Alger Houari Boumediene. "La Direction générale de la sûreté nationale tient à démentir fermement et à dénoncer vivement les allégations mensongères et les propos diffamatoires faites et tenus à l'encontre de cadres et agents de la police des frontières et colportés sur les réseaux sociaux concernant le déroulement du rapatriement de ressortissants Français et de résidents en France, par des vols spéciaux de la compagnie Air France à partir de l'aéroport international d'Alger Houari Boumediene", indique un communiqué de cette institution. La DGSN tient à éclairer l'opinion publique que "les opérations de rapatriement sont gérées par le Consulat du pays cité, et que les inscriptions sur les listes en question qui étaient enregistrées auprès de la compagnie Air France à travers des messages SMS qu'elle recevait sur des numéros de téléphone à son compte, sont désormais enregistrés par les candidats au rapatriement sur un site web spécifique au Consulat Général de France à Alger", ajoute le communiqué. La même source explique que "les achats des billets, pour les personnes inscrites, s'effectuent au niveau de l'agence Air France, sise à l'hôtel El-Aurassi pour les passagers habitant la Capitale et ses environs, et à l'escale d'Air France de l'aéroport Houari Boumediene pour ceux arrivant de l'intérieur du pays", précisant que l'"accès à l'aérogare pour ces vols spéciaux d'Air France, n'est permis qu'aux personnes dûment inscrites sur les listes de cette compagnie aérienne". Dans ce contexte, la DGSN a fait savoir que "le chef d'escale d'Air France, son chargé de la sécurité ainsi qu'un représentant du Consulat général de France à Alger, ont en charge la vérification à l'entrée de l'aérogare, de l'inscription effective des personnes concernées sur ces listes et ont, seuls, la responsabilité de l'accès ou non des candidats dans l'enceinte de l'aérogare". "La Police des frontières qui n'a aucune responsabilité dans le fait que des candidats au rapatriement mais non-inscrits sur les listes d'Air France aient tenté d'entrer sans succès dans l'aérogare, a déjà encadré, sans incidents, des dizaines de vols spéciaux de rapatriement de ressortissants étrangers et de résidents vers plusieurs autres pays", note le communiqué de la DGSN, soulignant que "les informations ainsi diffusées sont autant erronées que tendancieuses".