L'Union africaine de judo (UAJ) compte organiser des séminaires par vidéo conférence pour l'ensemble des techniciens des quatre régions du continent, durant le confinement en raison de la pandémie de coronavirus (Covid-19). "A cause du Covid-19 qui empêche les déplacements de nos experts africains à travers le continent, nous allons organiser quatre séminaires, inscrits au calendrier de l'UAJ, à partir de ce mois (mai)", a déclaré à l'APS, le 1er vice-président de l'instance africaine, chargé du volet technique, l'Algérien Mohamed Meridja. Ces rencontres entre techniciens africains seront destinées aux directeurs d'arbitrage, directeurs sportifs et de l'éducation, avec à chaque fois, un même contenu pour unifier les connaissances dans le domaine. "On organisera chaque mois un séminaire. Le premier est programmé (si tout va bien), pour le 28 mai et sera destiné aux pays francophones du continent où chacun aura ses représentants. S'ensuivra, celui des pays anglophones, puis lusophones ", a expliqué Meridja, ajoutant que ça sera l'occasion aux participants de rester en activité et acquérir de nouvelles connaissances chacun dans son champ d'activité. L'ancien champion d'Afrique algérien et vice-président du Comité Olympique et Sportif Algérien (COA) a rappelé qu'en raison du coronavirus, l'Union africain de judo s'est alignée sur la décision de la Fédération Internationale de judo (FIJ), en annulant toute les compétitions prévues avant le mois de septembre. "Effectivement, toutes les compétitions africaines programmées avant septembre 2020 ont été annulées ou reportées. Si la situation sanitaire s'améliore, on reprendra en septembre, avec d'important rendez-vous pour nos athlètes (championnats et tournois de qualification aux Jeux Olympiques-2021", a souligné le membre de l'instance internationale. L'amélioration de la situation en Afrique permettra à l'UAJ de renouer avec le déplacement de ses cadres et experts à travers le continent pour reprendre les différents stages, séminaires et formations destinés aux techniciens africains. "L'amélioration de la situation va nous permettre, dès novembre prochain (après la World Cup Africa de Yaoundé au Cameroun), d'envoyer nos experts pour sillonner l'Afrique afin d'animer des activités, proprement dit technique, et être au contact avec les stagiaires", a souhaité Meridja, assurant que l'instance a mis tous les moyens nécessaires pour réussir ses événements.