L'entraîneur national de natation, Ali Maansri, a estimé que six mois d'entraînements et de compétitions seront nécessaires pour que les nageurs algériens concernés par une qualification aux Jeux olympiques de Tokyo (JO-2021), retrouvent leur forme, après l'arrêt de la préparation pendant cinq mois à cause du Coronavirus. "Nous avons repris la préparation de zéro, avec le rythme d'un entraînement par jour en dehors du bassin, en se focalisant sur l'aspect physique. Six mois de préparation seront nécessaires pour que nos nageurs retrouvent leur forme après cinq longs mois d'arrêt ", a déclaré Maansri à l'APS. "La reprise se déroule dans de bonnes conditions et dans le respect du protocole sanitaire mis en place par la Fédération, en présence des autorités sanitaire et sécuritaire", a ajouté l'entraîneur national. Les nageurs algériens Anis Djaballah (USM Alger) et Abdellah Ardjoune (ASPTT Alger), ont repris les entraînements, lundi dernier, à la piscine semi-olympique de Kouba (Alger), après le feu vert du ministère de la Jeunesse et des Sports, qui avait suspendu toutes les activités et compétitions sportives en mars dernier à cause du Coronavirus. Selon le coach national, le moral du nageur Djaballah, spécialiste des longues distances, est au beau fixe après la reprise, mais a noté que son poulain a pris 8 Kg durant cette coupure. "Un grand travail l'attend dans le bassin pour retrouver ses sensations dans l'eau, son retour en forme dépendra également de sa capacité à supporter la charge d'entraînement et la récupération", a-t-il estimé. Lire aussi: Natation / Algérie : il faut commencer à préparer la nouvelle saison le plus tôt possible Le nageur de 21 ans a indiqué, de son côté, qu'il était à "35% de ses capacités", soulignant que "le retour aux entraînements est un point positif en vue de retrouver la forme avant l'interruption due à la crise sanitaire". Concernant, le deuxième nageur concerné par la reprise des entraînements, à savoir, Abdelallah Ardjoune, l'entraineur national a assuré que le sociétaire de l'ASPTT Alger et spécialiste de la nage sur dos, "se trouve en bonne forme physique, malgré les cinq mois d'arrêt". Maansri a également fait savoir que l'Algérie est en retard par rapport à d'autres pays nord-africain à savoir, la Tunisie, le Maroc et l'Egypte, qui ont repris les entraînements avec tous leurs nageurs et pas seulement l'élite. "Nous avons besoin de quatre bassins, avec une moyenne d'un nageur par couloir, ce qui représente 32 nageurs. Je pense que c'est possible, vu le retard causé par la crise sanitaire et notre notoriété au niveau africain et arabe", a-t-il souligné. Pour mémoire, trois nageurs algériens ont déjà réalisé les minimas de participations aux JO-2020. Il s'agit d'Oussama Sahnoun (minimas "A" sur 50m et 100m nage libre), Jaouad Syoud (minimas "B" sur 200m quatre nages) et Abdelallah Ardjoune (minimas B 100m et 200m dos), alors que Anis Djaballah est à quelques centièmes des minimas du 800m nage libre.