Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a annoncé, mardi à Boumerdes, le parachèvement dernièrement par son département ministériel de l'élaboration de l'accord ministériel conjoint organisant le travail des écoles privées dans les trois cycles éducatifs. "Nous avons finalisé, dernièrement, un accord conjoint entre les ministères du Commerce de l'Education nationale, portant organisation du travail des écoles privées (dans les trois cycles éducatifs), en vue de régulariser le travail de ces écoles avec le secteur éducatif", a affirmé le ministre lors d'une rencontre, qui l'a réunie avec des opérateurs économiques et des commerçants, dans le cadre d'une visite de travail dans la wilaya. Assurant avoir signé cet accord, dont la mise en application "interviendra bientôt", soit dès "sa signature" par son homologue de l'Education nationale, a-t-il indiqué. "Cet accord pilote organisant ces écoles va mettre un terme à différents problèmes, tout en aplanissant de nombreuses entraves. Il va aussi protéger les droits des élèves, au même titre que ceux des promoteurs de ces établissements", a estimé le ministre du Commerce. Lire aussi: Ecoles privées: des Commissions d'enquête pour le contrôle pédagogique et commercial Il a lancé un appel aux élèves en vue de rejoindre leurs écoles, durant cette prochaine rentrée scolaire "en toute quiétude", a-t-il dit. Sur un autre plan, Kamel Rezig a exhorté les opérateurs économiques importateurs des fournitures scolaires pédagogiques, au même titre que les producteurs locaux et commerçants de détail, en vue de ne "pas exploiter la rentrée scolaire pour hausser les prix des différentes fournitures scolaires". "Il n'y a aucune raison pour augmenter le prix de ces produits" a-t-il insisté, assurant la disponibilité d'un "stock et d'une offre inédite, de nature à couvrir la totalité de la demande en la matière, tant d'importation que locale", a-t-il affirmé. Mettant en garde les contrevenants, M. Rezig a assuré que les services concernés "seront à l'affut, à travers la multiplication des patrouilles de contrôle, qui les soumettront à l'obligation de présenter des factures, faute de quoi ils s'exposeront aux mesures répressives édictées par la Loi, en la matière", a-t-il avertit.