Jeter les bases d'une "nouvelle ère" pour l'édification d'une "Algérie nouvelle et développée" a été le maitre-mot des discours déroulés samedi par les intervenants au 18ème jour de la campagne pour le référendum sur le projet d'amendement de la Constitution, prévu le 1er novembre prochain. Le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a affirmé à Sétif que le projet d'amendement constitutionnel "garantira le renforcement des institutions de l'Etat au service du peuple algérien". "Voter ‘oui' pour le nouveau projet de révision de la Constitution mettra un terme aux pratiques bureaucratiques et aux injustices antérieures, et consacrera l'Etat de droit, les libertés et la loi, ainsi que les institutions élues", a affirmé M. Ghouini. De son côté, la présidente du parti Tajamoue Amal El Djazair (TAJ), Fatima-Zohra Zerouati, a estimé à Ghardaïa, que le projet de d'amendement de la Constitution "corrigera les déviations commises dans le passé''. Plaidant devant ses militants en faveur du projet d'amendement de la Constitution, la présidente de TAJ a appelé les citoyens à voter "oui" le 1er novembre prochain, affirmant que "le référendum est un acte de citoyenneté et civilisationnel". Pour sa part, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a appelé à Alger, à voter par "oui" au projet d'amendement constitutionnel qui sera soumis à référendum populaire le 1er novembre 2020 et ce, pour "une Algérie nouvelle et développée". "Il faut voter 'oui' à la Constitution le jour du référendum à la faveur des nobles principes contenus dans ce document, afin d'emprunter le droit chemin vers une Algérie nouvelle fondée sur le développement", a-t-il déclaré. De son côté, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji, a appelé, depuis Batna, à une participation "massive" à ce scrutin, affirmant que ce référendum intervient comme une "réponse à la volonté populaire qui s'est exprimée lors du Hirak du 22 février 2019". Le président du parti "Sawt Echaab", Lamine Asmani a appelé à Khenchela, les citoyens à une participation "massive" à ce référendum. Il a relevé, dans ce cadre, que les Algériens étaient appelés à choisir "ce qu'ils jugent utile pour le pays" à travers la participation "massive" au vote le jour du référendum. Après avoir rappelé que le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune s'est engagé à édifier l'Algérie nouvelle, le président du parti a souligné que "cet objectif exige une nouvelle constitution devant contribuer à l'édification de l'Algérie nouvelle, une Algérie libérée des mentalités et des pratiques du passé". Lire aussi: La révision de la Constitution une priorité pour l'Algérie qui vit une "phase cruciale" De son côté, Le ministre des Affaires Religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a souligné, à Laghouat, que le projet d'amendement de la Constitution soumis à référendum le 1er Novembre prochain, "jette les bases d'une nouvelle ère". "Les citoyens qui se sont rendus aux urnes pour élire leur nouveau Président de la République, sont aujourd'hui invités à parachever le projet qui lance la nouvelle Algérie, à travers l'amendement de la Constitution", a-t-il dit. Pour sa part, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a affirmé depuis Ouargla que la Constitution de 2020 "jette les fondements d'une Algérie nouvelle." M. Rezig a souligné que l'approbation du projet d'amendement de la Constitution exprimait la volonté d'"édification d'une Algérie nouvelle qui préserve la dignité, les libertés, les deniers publics, et jette les fondements d'une Algérie dont l'ensemble est à pied d'égalité devant la loi". La ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a considéré, quant à elle, à Jijel, que le projet d'amendement de la Constitution "constitue un pacte de fidélité entre la génération de novembre et la génération actuelle." La ministre a relevé que "les générations précédentes avaient combattu pour la libération du pays et la génération d'aujourd'hui est tenue de porter le flambeau et poursuivre le processus de construction en paraphant un pacte de fidélité basé sur une voie juste inspirée de la proclamation du premier novembre 1954 et traduisant le mouvement populaire authentique (Hirak)". Le secrétaire général de l'Organisation nationale des enfants des moudjahidine (ONEM), Khalfa Mebarek, a appelé depuis Constantine, à "une participation massive au référendum du 1er novembre afin de préserver l'unité nationale". "Notre responsabilité en tant que citoyens et enfants des moudjahidine et des chouhada, la société civile et les représentants des différentes organisations et catégories, consiste à se mobiliser tous pour se diriger vers les urnes et appuyer fortement ce référendum", a-t-il ajouté. Pour sa part, le président du Conseil de la Nation par intérim, Salah Goudjil a appelé à Alger les citoyens à une "forte" participation au référendum sur le projet d'amendement de la Constitution en vue d'assoir les fondements d'un Etat "fort et pérenne". M. Goudjil a indiqué que "le moment est venu pour le citoyen de contribuer fortement au référendum sur le projet d'amendement de la Constitution, afin de construire un Etat fort, un Etat pour les générations futures et non pour une période donnée", appelant à mettre de côté les orientations politiques des uns et des autres, pour ne pas entraver cette démarche".