Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens UGTA, Salim Labatcha, a estimé dimanche à Oran que le projet d'amendement de la Constitution soumis au référendum le 1er novembre prochain "est à même de garantir la protection des deniers publics, de rationaliser leur utilisation et de rompre avec toutes les formes de dilapidation et d'abus." Présidant l'ouverture d'une rencontre de sensibilisation sur le projet d'amendement de la Constitution, organisée par la Fédération nationale des travailleurs du pétrole et du gaz (secteur pétrochimique) placée sous l'égide de l'UGTA et à laquelle de nombreuses branches syndicales du groupe Sonatrach y ont participé, Salim Labatcha a souligné que le projet d'amendement de la Constitution "apporte de nouveaux mécanismes qui incluent la lutte contre la corruption de manière efficace", ajoutant que "voter pour cette Constitution est une nécessité urgente pour atteindre cet objectif." L'intervenant a ajouté, dans le même contexte, que "les anciennes pratiques de corruption, d'abus et de dilapidation des deniers publics ont affecté négativement l'économie nationale, le fonctionnement des institutions de l'Etat et la vie sociale", relevant que "le travailleur est le premier qui a subi les conséquences de ces dépassements." Lire aussi: Labatcha: le projet d'amendement constitutionnel, nécessaire pour l'édification d'une Algérie nouvelle Le SG de la Centrale syndicale a, par ailleurs, indiqué que "la nouvelle Constitution est garante des acquis du Hirak du 22 février", tout en ajoutant que "la valorisation et la préservation des acquis du Hirak, notamment les changements revendiqués ne seront opérés qu'à travers la nouvelle Constitution et avec de nouvelles méthodes et règles de gouvernance." En marge de la rencontre, les travailleurs, blessés lors de l'explosion survenue au niveau du complexe gazier d'Arzew, le 1er juillet 2019, ont été honorés. Salim Labatcha a salué leurs efforts déployés dans la protection de leur outil de travail.