Les travaux de la 105e session du Conseil des ministres de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) ont été clôturés, dimanche, avec l'approbation de plusieurs décisions. Lors d'une session tenue en visioconférence et présidée par le ministre de l'Energie Abdelmadjid Attar, les ministres arabes de l'Energie ont entériné le projet de budget prévisionnel de l'OPAEP pour l'exercice 2021 et le rapport final du Secrétariat général sur les activités de l'organisation pour l'exercice 2020. Dans une déclaration à la presse au terme de la séance de clôture, M. Attar a indiqué que la réunion a abordé le sujet de la 12e Conférence arabe sur l'énergie, prévue en 2022, ajoutant que les participants ont décidé de la reporter à 2023, "en raison des nouveaux changements mondiaux et du manque des perspectives d'avenir". A ce titre, les ministres arabes de l'Energie ont compulsé des rapports élaborés par l'OPAEP concernant l'état du marché mondial du pétrole et la transformation énergétique dans le monde, en particulier ce qui a trait au développement des énergies renouvelable s et leurs répercussions sur les pays exportateurs de pétrole et la consommation énergétique. "Le monde connait une transition énergétique très importante affectant l'industrie pétrolière et gazière", a expliqué M. Attar qui a relevé "la nécessité d'examiner cette transition, afin de prendre les décisions nécessaires à l'avenir". Lire aussi : Attar met en avant les efforts de l'OPAEP dans le cadre de l'accord Opep+ Lors de cette réunion, il a convenu de confier la présidence de l'organisation pour l'année prochaine à l'Arabie Saoudite représentée par le ministre de l'Energie, l'Emir Abdelaziz Ben Salmane, a fait savoir M. Attar, mettant l'accent sur la nécessité de poursuivre la coordination entre les pays arabes exportateurs de pétrole pour "promouvoir la coopération en matière de développement du pétrole et des projets communs et faire face à la situation pétrolière mondiale". Dans son allocution d'ouverture, le ministre de l'Energie a salué "les efforts consentis par les pays arabes exportateurs de pétrole dans le cadre de l'accord Opep+, à travers le plein respect des engagements de réduction de la production pour rééquilibrer le marché pétrolier et baisser autan que faire se peut les excédents de l'offre". "L'instabilité sur les marchés mondiaux et le flou quant à l'avenir de la demande sur le pétrole à court et moyen termes requièrent des pays exportateurs de pétrole, particulièrement les pays arabes un travail ensemble pour coordonner davantage leur politiques énergétiques et échanger les expertises et les informations", a précisé M. Attar. Pour rappel, l'OPAEP dont le siège se trouve à Koweït, a été créée en 1968 par le Koweït, la Libye et l'Arabie Saoudite. L'Algérie y a adhéré en 1970. Elle comprend également les Emirats Arabes Unis, l'Irak, le Bahreïn, l'Egypte, le Qatar et la Syrie.