La prise d'assaut du Congrès américain mercredi par des manifestants pro-Trump, a suscité une vague de réactions internationales dénonçant une "attaque contre la démocratie" et appelant au respect du résultat de l'élection présidentielle du 3 novembre. Les violences au Capitole, ont été condamnées par de nombreux dirigeants mondiaux, la qualifiant de "honteuse", "choquante", ou encore "préoccupante". Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a été "attristé" par l'intrusion au capitole. "Dans de telles circonstances, il est important que les responsables politiques fassent comprendre à leurs partisans la nécessité d'éviter la violence et de respecter les processus démocratiques et l'état de droit", a souligné le porte-parole de Guterres dans un communiqué. Le chef de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg a pour sa part, dénoncé des "scènes choquantes", appelant au respect du résultat de la présidentielle remportée par Joe Biden. Dans un Tweet, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a dit , croire "dans la force des institutions et de la démocratie américaine". "Je me réjouis de travailler avec lui en tant que prochain président des Etats-Unis". Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell qui a dénoncé un "assaut inédit contre la démocratie américaine", a quant à lui, appelé au respect du résultat du scrutin. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a, de son côté, déploré des "scènes honteuses", appelant à une transition "pacifique et ordonnée" du pouvoir vers le démocrate Joe Biden. Lire aussi: Le Congrès valide la victoire de Biden au lendemain des violences des pro-Trump L'assaut, a également été condamné par plusieurs pays dont l'Espagne, la France, l'Irlande, la Turquie, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège et la Pologne, outre le Canada et l'Australie. Ils ont exprimé leur "inquiétude" sur des "scènes choquantes", et déplorant une "véritable honte" pour la démocratie, et que la nouvelle présidence de Joe Biden "surmontera ce moment de crispation". La chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre canadien Justin Trudeau se sont dits "tristes" des attaques "contre la démocratie" aux Etats-Unis. Cependant, Russie, Chine et Iran ont pointé du doigt la "fragilité" de la démocratie américaine, après ces évènements, tout en disant espérer un "retour à l'ordre" aux Etats-Unis.