Le Secrétaire général du ministère sahraoui de la Sécurité et de la Documentation, Sidi Oukal a réaffirmé lundi que l'ALPS continuera son combat armé pour l'indépendance jusqu'au recouvrement de la souveraineté sur tous les territoires sahraouis. "L'ALPS est présente en force dans le champs de bataille depuis que l'armée marocaine a violé l'accord de cessez-le-feu le 13 novembre 2020 en attaquant les civiles sahraouis à El Guerguerat", a indiqué M. Sidi Oukal. "En tant que soldats du Front Polisario, nous avons une expérience dans la guerre avec les forces marocaines armées", a-t-il-poursuivi, ajoutant dans ce sens "nous avons fait confiance à la communauté internationale et respecté nos engagements en matière de paix durant 30 ans. Maintenant nous sommes de retour sur le champ de bataille". "Combattre jusqu'à l'indépendance, c'est la volonté du peuple sahraoui et la conviction de l'APLS", a-t-il enchainé. Et de souligner "toutes les portes sont ouvertes et nous sommes prêts à négocier à tout moment mais le combat continue". Lire aussi: "Montée hystérique" de la répression marocaine contre les militants et les civils M.Oukal a estimé que "l'opération militaire menée dans la région d'El Guerguerat et au cœur du Maroc, en particulier dans Djebel Ouarkziz, est la meilleure preuve que la guerre menée par l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS), est une guerre globale, en expansion et en diversification dans ses méthodes". M.Sidi Oukal a énuméré les raisons qui poussent le Makhzen à garder le silence sur la guerre en cours, à l'instar "des conditions internes au Maroc, et le tourisme qui constitue une ressource de base pour l'économie marocaine. Dans le contexte des violations pratiquées par les forces d'occupation marocaines, Sidi Oukal a évoqué la présence de familles sahraouies dans les territoires occupés qui ont été emprisonnées dans leurs maisons depuis plus de 3 mois, à l'instar "de la famille de la militante sahraouie Soltana Sidi Brahim Khia, qui a été brutalement agressée par les forces de répression marocaines, avec sa sœur, ainsi que de nombreux militants, dont Ghali Bouhla et Mohamed Nafeh". M.Oukal a été surpris par "le mutisme des juristes et des organisations internationales de défense des droits de l'homme et des organisations juridiques internationales face à ce que les Sahraouis subissent dans les territoires occupées en termes d'oppression, d'abus, de torture et de déni des droits de l'homme les plus élémentaires.