Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed, a indiqué, samedi à Alger, que la mise en place d'une industrie ou une politique pharmaceutique nécessite l'implication des prescripteurs afin de pouvoir arbitrer avec rationalité entre des médicaments de la même classe thérapeutique. Intervenant à l'occasion de l'installation officielle du Comité des experts cliniciens créé auprès de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques, le ministre a précisé que son département ne pourra pas mettre en place une industrie ou une politique pharmaceutique sans que les prescripteurs s'impliquent pleinement, pas seulement pour ce qui est de la disponibilité des médicaments, mais aussi dans la dimension économique de l'industrie du médicament, qui contribuera au développement du pays. Pour sa part, le directeur général de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques, Kamel Mansouri, a estimé que les experts cliniciens sont partie intégrante dans l'enregistrement des médicaments et de l'homologation des dispositifs médicaux en aidant l'Agence nationale des produits pharmaceutiques, avec leur compétences médicales et scientifiques, pour les hospitalo-universitaires, à statuer de manière rationnelle sur l'efficacité et l'innocuité des produits pharmaceutiques mis sur le marché. Ils seront, en outre, associés à l'élaboration du consensus thérapeutique par pathologie, ce qui permettra de choisir les meilleurs médicaments à moindre coût, a-t-il ajouté. De son coté, le président du Comité des experts cliniciens, Amar Tebaibia, s'est dit honoré d'avoir été chargé de la mission de présider ce comité tout en espérant être à la hauteur de la confiance qui a été placée en sa personne par le ministre de l'Industrie pharmaceutique. Il a souligné que l'instance qu'il préside va travailler dans la transparence et le respect de la loi et des règles de l'éthique.