Le secrétaire général du parti El Karama, Mohamed Daoui, a annoncé jeudi à Alger que sa formation politique lancera sa campagne électorale pour les élections législatives du 12 juin 2021 à partir de la wilaya de Bordj Bou Arreridj. "Les formulaires de signatures ayant été déposés dans les délais réglementaires et toutes les mesures en prévision des élections législatives du 12 juin ayant été prises, le parti est prêt à lancer sa campagne électorale le 17 mai prochain à partir de la wilaya de Bordj Bou Arreridj", a précisé M. Daoui lors d'une conférence de presse au siège du parti. Le choix de cette wilaya de l'est du pays est hautement symbolique au regard de son potentiel industriel et économique, un des principaux thèmes qui seront abordés durant la campagne électorale qui se poursuivra jusqu'au 8 juin, a expliqué le SG d'El Karama. M. Daoui a en outre fait savoir que son parti avait recueilli 31.437 signatures à travers 44 wilayas. Egalement présent dans des circonscriptions électorales en France, le parti participera à ces législatives avec des listes électorales comprenant 442 candidats. Le parti El Karama a décidé de prendre part aux élections législatives du 12 juin 2021 car "ses militants sont convaincus que le processus électoral est la solution la plus appropriée et la plus sûre", a-t-il affirmé. El d'ajouter que malgré les tentatives de certaines parties visant à "perturber" ce rendez-vous électoral par la création d'un climat politique et social instable, El Karama "a pris la mesure de la sincérité des promesses du président de la République qui a donné des garanties pour l'organisation d'élections transparentes et régulières". Concernant la prorogation du délai de dépôt des dossiers de candidature approuvée par le président de la République, M. Daoui a qualifié la décision de "sage", estimant qu'elle permettait de rattraper le temps perdu la première semaine du retrait des formulaires et de donner ainsi la même chance à tous les candidats. Le SG du parti El Karama a, par ailleurs, dit s'attendre à un "important" taux de participation à ces législatives car, a-t-il expliqué, la nouvelle loi organique relative au régime électoral ne prévoit pas de hiérarchisation à travers des têtes de liste comme par le passé mais place tous les candidats sur un pied d'égalité.