La cheffe de la diplomatie espagnole, Arancha Gonzalez Laya, a affirmé mardi que le président sahraoui, Brahim Ghali quittera l'Espagne au terme de son hospitalisation. La ministre espagnole a rappelé, au cours d'une conférence de presse, que le président Ghali a été admis dans un hôpital en Espagne pour "des raisons humanitaires". "Quand ces raisons humanitaires prendront fin, M. Ghali quittera évidemment l'Espagne", a déclaré Arancha Gonzalez. "Brahim Ghali est en convalescence en Espagne après s'être remis de la Covid-19", a indiqué mardi à l'APS l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Abdelkader Taleb Omar. Taleb Omar a affirmé que le Président Ghali n'a été destinataire d'aucune convocation pour une quelconque instruction en cours, soulignant que "l'acharnement sur la personne du président sahraoui s'inscrit dans le cadre d'une campagne médiatique menée par le Maroc visant à embrouiller la cause sahraouie". Le régime du makhzen tente à travers la mobilisation de certaines plumes mercenaires à détourner l'attention sur la cause sahraouie par les rumeurs et les mensonges, a précisé l'ambassadeur sahraoui, qui a démenti des informations infondées. De son coté, le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdullah Arabi a démenti, dans une déclaration à l'APS, ce qui a été rapporté par les médias à propos de la prétendue convocation par la justice espagnole du Secrétaire général du Front Polisario. Le Maroc mène une campagne de désinformation, dans le cadre de la guerre psychologique, d'une part,et une campagne de "provocation et de chantage" contre l'Espagne, d'autre part, afin d'influencer sa position sur la question sahraouie et d'amener Madrid à se rebeller contre la légalité internationale, a-t-il souligné. Des sources de la Présidence sahraouie ont démenti, dans une déclaration à l'APS, la réception par le Président Ghali de toute convocation de la part de la justice espagnole, précisant qu'il s'agit d'une rumeur colportée par le régime du Makhzen en raison de son état de désespoir qui l'a amené à faire du chantage au gouvernement espagnol pour faire le choix entre lui et les Sahraouis".