Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, a reçu l'ambassadrice de Grèce en Algérie, Nike Ekaterini Koutrakou, avec laquelle il a évoqué la mise en place d'une coopération bilatérale dans le domaine de la micro-éolienne, a indiqué mardi un communiqué du ministère. Lors de cette rencontre qui s'est déroulée lundi au siège du ministère, les deux parties ont passé en revue l'état des relations algéro-grecques et les perspectives de leur renforcement dans le domaine des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, a précisé la même source. A cette occasion, M. Chitour a exprimé sa volonté d'asseoir une coopération bilatérale avec la Grèce dans la micro éolienne, "une filière où ce pays est considéré comme pionnier et comme l'un des exemples d'utilisation de ce qu'on appelle également l'éolienne douce". Cette technologie est utilisée notamment pour la production de l'eau potable à partir de l'humidité, a précisé le ministère. Lors de cette rencontre, le ministre a réitéré l'objectif de l'Algérie "de s'affranchir, de manière graduelle, de la dépendance aux hydrocarbures, à travers la mise en place d'un modèle énergétique à l'horizon 2030", expliquant que ce modèle "sera axée sur l'économie et l'efficacité énergétique ainsi que sur l'exploitation du potentiel renouvelable". Le ministre a présenté, en outre, les grandes lignes de la stratégie de son département, avec le soutien de l'Etat et du gouvernement, pour la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables en Algérie, a ajouté la même source. Lire aussi: Algérie-Inde: établir une coopération dans les énergies renouvelables Il s'est dit, également, persuadé que l'un des domaines à investir rapidement est celui de la formation à travers l'appui à la recherche à l'Institut de la Transition énergétique et des énergies renouvelables (ITEER), le partage du savoir-faire, et des capacités de conception et d'exploitation dans le domaine de la géothermie. De son coté, l'ambassadrice de Grèce a exprimé "la disposition de son pays à développer avec l'Algérie une coopération et un partenariat dans les différentes filières et disciplines du renouvelable et en particulier celles où la Grèce dispose d'un avantage d'expérience et d'expertise". La diplomate grecque s'est dite, également, convaincue que la coopération algéro-grecque va se développer davantage et gagner en force dans les domaines de l'énergie durable, notamment l'appui à la formation, d'autant que la Grèce dispose d'un centre de classe mondiale dans la recherche pour les énergies renouvelables, a noté le communiqué. A l'issue de la rencontre, les deux parties ont convenu de "mettre en place des points focaux dans les meilleurs délais et d'identifier par visioconférence -crise sanitaire oblige- les axes de coopération dans les domaines des énergies renouvelables et du développement durable", a-t-on souligné de même source.