Unies) - Le Front Polisario a souligné que "l'impartialité, l'indépendance, la compétence et l'intégrité sont des préalables indispensables au futur envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental pour réussir sa mission devant permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination. "L'impartialité, l'indépendance, la compétence et l'intégrité sont des préalables indispensables à tout nouvel envoyé personnel du SG de l'ONU au Sahara occidental pour restaurer la confiance dans le processus de paix et réussir sa mission", a déclaré le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU, Mohamed Sidi Omar, à l'occasion d'une réunion avec Mme Rosemary DiCarlo, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies pour les Affaires politiques et de consolidation de la paix sur les derniers développements au Sahara occidental, rapporte l'agence de presse sahraouie (SPS). Au cours de la réunion, tenue vendredi par vidéoconférence, les deux parties ont abordé l'état du processus de paix des Nations Unies au Sahara occidental. A cette occasion, le diplomate sahraoui a informé la responsable de l'ONU de la position du Front Polisario concernant les récents développements résultant de la violation du cessez-le-feu par la puissance occupante marocaine, le 13 novembre 2020, puis la reprise par le peuple sahraoui de sa légitime lutte de libération pour repousser l'agression marocaine et libérer le reste du territoire sahraoui. Dans ce contexte, le diplomate sahraoui a indiqué que "l'action agressive marocaine sur le territoire libéré de la République sahraouie a mis à mal le processus de paix", suspendu depuis la démission de l'ancien président allemand Horst Kohler en mai 2019, de son poste d'émissaire au Sahara occidental. Le 29 avril 2021, le Front Polisario, par l'intermédiaire de son représentant aux Nations Unies, a répondu favorablement à la dernière proposition du Secrétaire général de l'ONU concernant la nomination de M. Staffan de Mistura comme son nouvel envoyé personnel pour le Sahara occidental, tandis que la proposition a été complètement rejetée par l'Etat occupant, le Maroc. Le rejet par l'Etat d'occupation marocain de la dernière proposition du Secrétaire général s'ajoute à son rejet de nombreux candidats au poste d'Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, tout en continuant d'essayer d'influencer le processus par un ensemble de conditions préalables, a fait remarquer M. Sidi Omar. Bien que l'occupant marocain continue de montrer son attachement au processus de paix des Nations Unies au Sahara occidental, il est clair, selon le diplomate sahraoui, qu'"il n'a aucune volonté politique de s'engager dans un processus de paix réel et sérieux, car son objectif est simplement maintenir le statu quo tout en essayant d'obtenir un envoyé personnel sur mesure pour servir son agenda, ce que les autorités sahraouies rejettent totalement". Le représentant sahraoui auprès de l'ONU, a noté que sa direction a, à plusieurs reprises, souligné que "la nomination d'un nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental n'est pas une fin en soi, mais doit être un moyen de mettre le train de la paix sur la voie de son objectif ultime de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable et non négociable à l'autodétermination et l'indépendance librement et démocratiquement.