La Haute commission électorale libyenne (HNEC) s'est engagée,dimanche, "à n'admettre aucune influence d'une quelconque partie allant à l'encontre de l'intérêt des Libyens", réaffirmant qu'elle "ne ménagera aucun effort pour les servir". Dans un communiqué publié sur son site, la HNEC a affirmé qu'"elle respecte dans son travail les critères et les principes reconnus mondialement en matière de l'organisation de l'opération électorale", notant "que son objectif ultime est de gagner la confiance du peuple et de préserver sa notoriété et son crédit parmi les institutions de l'Etat". "Tous nos efforts sont consentis dans le seul et unique but d'instaurer un Etat de droit et d'institutions, un choix qui est désormais irréversible" , a ajouté, en outre, la HNEC. Les préparatifs des élections du 24 décembre prochain vont bon train en ce qui concerne l'opération des inscriptions des électeurs, le volet logistique et la mobilisation de fonds, a fait savoir récemment la HNEC. Selon le président de la HNEC, Imad Al-Sayah, le seul obstacle qui se dresse à présent devant la tenue des élections générales à la date prévue en Libye, est l'absence d'une nouvelle base constitutionnelle. Lire aussi: Libye : les préparatifs des prochaines élections "vont bon train" "La base constitutionnelle est le fondement de l'opération électorale. Nous ne pouvons en aucun cas organiser des élections sans une base constitutionnelle à même de définir des lois consensuelles", a-t-il indiqué récemment, en marge d'un forum sur l'opération électoral, tenu à Tripoli. La Mission d'appui des Nations unies en Libye( Manul) a organisé, vendredi et samedi, une réunion virtuelle du Comité de transition des propositions issues du Forum de dialogue politique libyen (FDPL), en vue d'élaborer une base constitutionnelle à même d'assurer l'encadrement des prochaines élections générales", a indiqué un communiqué de la Manul . La tenue des élections générales en Libye à la date prévue est, selon l'ONU et la communauté internationale, "la seule voie en mesure de garantir un transfert pacifique du pouvoir en Libye et de jeter les fondements d'un Etat de droit".