Le représentant du front Polisario et coordinateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Omar a examiné avec le représentant spécial du Secrétaire général onusien pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, les développements de la situation au Sahara occidental. La rencontre qui s'est déroulée au siège du Secrétariat général de l'ONU "a permis aux deux parties d'examiner la situation et les derniers développements dans le champ d'action de la MINURSO", a indiqué l'Agence de presse sahraouie (SPS) qui a souligné que M. Sidi Omar "a passé en revue le point de vue et la position du front Polisario par rapport aux principales questions liées à ce sujet". M. Ivanko devrait tenir, mercredi, son premier briefing devant le Conseil de sécurité onusien concernant la situation et les derniers développements dans le champ d'action de la Minurso et autres questions pertinentes. La ministre des Affaires étrangères du Kenya, Mme Raychelle Omamo, dont le pays assure la présidence du Conseil de sécurité durant le mois d'octobre, avait déclaré que le programme des débats au Conseil de sécurité ce mois-ci portera sur des discussions sur le devenir de la MINURSO dont le mandat expire le 31 octobre". Ainsi, les membres du Conseil de sécurité s'attendent à recevoir un briefing lors des consultations sur la MINURSO, probablement d'Alexander Ivanko, et devraient également voter sur un projet de résolution visant à renouveler le mandat de la MINURSO, a-t-on indiqué sur le site du Conseil. En outre, le rapport du secrétaire général de l'ONU sur la situation concernant le Sahara occidental devrait être publié avant ce briefing. Et une réunion des pays fournisseurs de contingents avec les membres du Conseil est également prévue avant le renouvellement du mandat de la MINURSO. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres avait informé les membres du Conseil de sécurité de la nomination du Russe Alexandre Ivanko, qui était chef d'état-major de la MINURSO depuis 2009. Il succède à Colin Stewart, qui a terminé sa mission le 26 août. Une démarche qui intervient alors que les forces d'occupation marocaines, violant le cessez-le-feu signé en 1991 avec le Front Polisario sous l'égide de l'ONU, continuent de mener une agression militaire contre des civils sahraouis dans la région d'El-Guerguerat depuis le 13 novembre dernier. Le Président sahraoui, Brahim Ghali avait annoncé dans un décret présidentiel, la fin de l'engagement au cessez-le-feu et la reprise de la guerre de libération contre l'occupant marocain. Le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies (ONU), Sidi Mohamed Omar, a déploré, le fait que le Conseil de sécurité ait opté pour l'inaction, indiquant que ces actions illégales minent non seulement les perspectives de relancer le processus de paix, mais laisse également la porte ouverte à l'escalade de la guerre en cours. Selon le diplomate sahraoui, "l'inaction du Conseil de sécurité a permis non seulement au Maroc de saboter la pleine mise en œuvre du mandat de la mission onusienne, mais aussi de l'empêcher de fonctionner conformément aux principes généraux applicables aux opérations de maintien de la paix de l'ONU".