Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a présenté ses condoléances suite à la disparition du moudjahid Abdelkader Abid dit "Si El Berkchi", décédé mardi, affirmant que l'Algérie perd "l'un de ses enfants moudjahidine valeureux". En cette pénible épreuve, le ministre a exprimé ses sincères condoléances et sa profonde compassion à la famille du défunt et à ses compagnons d'armes, affirmant que "l'Algérie perd avec la disparition du moudjahid symbole, l'un de ses enfants moudjahidine valeureux connu pour son courage et sa témérité". Né le 15 mars 1929 à Ain Témouchent où il a grandi au sein d'une famille révolutionnaire, le défunt a adhéré au parti du peuple algérien (PPA) puis au Mouvement pour le Triomphe des Libertés démocratiques (MTLD). Au déclenchement de la glorieuse guerre de libération, il était parmi les premiers qui ont tiré les premières balles dans la région de Targa au sein du 17ème bataillon qui combattait l'ennemi français après que ce dernier ait encerclé la région pendant des jours. Blessé puis arrêté par la gendarmerie française avec d'autres moudjahidine du bataillon qui ont été transférés au tribunal militaire d'Oran, le défunt avait été hospitalisé à Oran et fut condamné à 5 ans d'emprisonnement, une peine qu'il a purgée dans les prisons d'Oran et Sarkadji. Relâché début 1960, il a rejoint directement ses frères moudjahidine au Mont de Tsala à Ain Témouchent et est chargé ensuite de la communication et de la collecte des approvisionnements et de l'argent pour l'Armée de libération nationale (ALN) jusqu'à l'indépendance en 1962. Au lendemain de l'indépendance, le défunt, au riche parcours révolutionnaire, a poursuit son combat au sein de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) et a participé à plusieurs manifestations et activités historiques.