Le premier point de vente directe de la pomme de terre déstockée, établi à la cité 8 mai 1945 (ex Sorecal), dans la commune de Bab Ezzouar , a été accueilli avec une grande satisfaction par les citoyens de ce quartier d'Alger-Est, a constaté un journaliste de l'APS. L'information n'a pas tardé à circuler et les habitants de cette cité et de ses environs se sont empressés de rejoindre le lieu de l'installation de ce point de vente, implanté dans le parking jouxtant le marché de la commune, Dès l'installation de ce camion d'une capacité de charge de 10 tonnes, aux environs de 9 heures du matin, les files d'attentes ont commencé à se former. Et malgré l'accroissement du nombre de citoyens au fil des minutes, l'organisation était au rendez-vous grâce à la présence des représentants de l'Onilev, mais aussi de ceux de la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya d'Alger ou encore de la direction de la concurrence et des prix (DCP). Lire aussi: Pomme de terre: les quantités saisies bientôt commercialisées à 50da/kg Il est à relever que certains commerçants, ayant des étales au niveau du marché, n'ont pas apprécié que la pomme de terre soit proposée aux consommateurs à 50 dinars le kilogramme, alors qu'ils la vendaient entre 85 et 120 dinars le kilogramme. La vente s'effectuait dans la transparence la plus totale, avec le prix du kilogramme clairement affiché, au même titre que la mention "SYRPALAC", faisant référence au programme du Système de régulation des produits agricoles de large consommation, dans le cadre duquel cette opération de déstockage et de vente directe a été organisée. Une pomme de terre de meilleure qualité Ce programme qui prévoit un approvisionnement régulier, tout au long de la période de déstockage, "vise à écouler la pomme de terre du producteur au consommateur pour assurer à ce dernier un prix raisonnable", a expliqué un représentant de l'office présent sur les lieux. Cette opération a été largement saluée par les citoyens, en attestent leur témoignages. Ainsi, un homme d'environ 50 ans, n'a pas caché sa satisfaction quant au prix de cession de ce tubercule, estimant le prix de 50 dinars/kg était "nettement plus accessible que les 90 dinars affichés par les autres commerçants". Il a apprécié, en outre, que la quantité ne soit pas restreinte et le fait que la présence régulière de ce point de vente dans son quartier mercredi, lui permette de s'approvisionner régulièrement, durant les jours où il ne travaille pas. De son coté, une retraitée du secteur de la santé a mis l'accent sur la qualité de la pomme de terre proposée par ce point de vente et qui "est meilleure que celle vendue par les commerçants au niveau du marché qui "veulent s'enrichir à tout prix", en proposant ce tubercule "à des prix qui atteignent parfois les 120 dinars/Kg", a-t-elle déploré. Elle a été "agréablement surprise", également, par "la bonne organisation" qui a caractérisé cette opération et cela "malgré l'affluence importante des citoyens". Pour sa part, une septuagénaire n'a pas manqué de faire la comparaison entre la pomme de terre qu'elle avait acheté quelques minutes auparavant "au prix fort" et celle qu'elle a acquise auprès du point de vente installé par l'Onilev, en estimant que la pomme de terre cédée à 50 dinars "était de bien meilleure qualité" que celle proposée dans les étales. A noter que d'autres points de vente directs seront installés au cours "des tout prochains jours" dans différents quartiers de la capitale au niveau, notamment, de la Place du 1er-Mai, Bab El Oued, Bab Ezzouar, au niveau de la direction de l'Onilev à Ain Benian et à Staoueli, avait indiqué le DG de l'Onilev, Abdelaziz Ouchene.