Le président de la commission des Affaires étrangères, de la coopération et de la communauté de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Hani, a passé en revue, jeudi, avec l'ambassadeur de la Fédération de Russie en Algérie, Igor Beliaev, les "relations historiques de haut niveau" liant les deux pays, a indiqué un communiqué de l'APN. Les deux parties ont également convenu de "continuer à soutenir ces relations, notamment au niveau parlementaire, à travers les deux groupes parlementaires d'amitié entre l'Algérie et la Russie qui seront installés dans les prochains jours", selon la même source. M. Hani a présenté un aperçu sur les "nouvelles réformes opérées par le Président de la République et les nouvelles tendances économiques de l'Algérie" réitérant "l'intérêt accordé par l'Algérie à la promotion de sa coopération stratégique avec la Russie, notamment dans les secteurs de l'agriculture et l'enseignement supérieur, ainsi que les deux secteurs traditionnels à savoir la défense et l'énergie". Evoquant la question sahraouie, le président de la commission a souligné le "droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", réaffirmant "l'attachement de l'Algérie aux principes de sa politique étrangère, notamment en ce qui concerne la non-ingérence dans les affaires internes des pays ainsi que le soutien aux questions de libération et la défense du droit des peuples à l'indépendance, dont la cause palestinienne". De son côté, l'ambassadeur de Russie a salué "la profondeur des relations entre les deux pays", réitérant son souci de "valoriser les efforts déployés pour promouvoir la coopération bilatérale". Il a également souligné que "ce type de visites permettront l'examen des voies de développement et des possibilités de coopération dans divers domaines, notamment à travers des mécanismes de communication entre les deux parlements". Abordant les questions internationales qui préoccupent les deux pays, M. Beliaev a mis en avant "la convergence des vues entre l'Algérie et la Fédération de Russie notamment vis-à-vis de la question du Sahara occidental", conclut la même source.