La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou a affirmé, lors de sa participation aux travaux du Forum ministériel sur "l'avenir de la protection sociale dans la région arabe: construire une vision pour l'après covid-19", que le caractère social de l'Etat était "l'un des fondements de la politique nationale en Algérie", a indiqué mercredi un communiqué du ministère. Lors des travaux de ce Forum tenus par visioconférence, Mme Krikou a fait savoir que "le caractère social de l'Etat est l'un des fondements de la politique nationale" et que la couverture sociale "s'appuie sur les principes de solidarité", a précisé le communiqué. Le système national de sécurité sociale "garantit l'assurance-maladie, la maternité, l'invalidité, le décès, les accidents de travail, les maladies professionnelles, le chômage, la retraite et les prestations familiales et couvre la majorité écrasante des catégories de la population", a-t-elle ajouté. Ce système couvre "l'épouse non travailleuse, les enfants, les ascendants pris en charge par les personnes actives, les étudiants, les personnes handicapées et toutes les catégories bénéficiant de primes instituées par l'Etat", a poursuivi la ministre. A long terme et afin de renforcer la prise en charge sociale des catégories vulnérables, Mme Krikou a souligné que le Secteur de la Solidarité nationale "s'attèle avec la plupart des secteurs concernés, notamment le Conseil National Economique, Social et Environnemental (CNESE), parallèlement au renforcement des programmes d'intégration économique, à unifier le registre social national numérique pour mieux cibler les bénéficiaires et assurer un suivi, en temps réel, des opérations (éviter la double inscription et faciliter l'évaluation au niveaux national et local). Lire aussi: Accompagnement psychologique et insertion sociale des sans-abris L'Algérie "s'est engagée depuis longtemps à assurer la protection sociale au profit de ses citoyens sans discrimination aucune, en garantissant des services médicaux et des aides sociales, ayant été adaptés au cours des deux dernières années, en tenant compte des mesures préventives contre le Coronavirus", a rappelé la ministre. Elle a également évoqué "le renforcement des plateformes numériques relatives au suivi des préoccupations et des besoins des citoyens pour les prendre en charge", notant que ce mécanisme constitue "une alternative aux méthodes traditionnelles de contrôle, de suivi et d'évaluation pour une bonne gouvernance afin de traiter le dossier de la protection sociale".