Les membres du Conseil de la nation ont mis l'accent, mardi à Alger lors du débat sur le projet de loi modifiant l'Ordonnance 66-156 du 08 juin 1966 portant code pénal, sur la nécessité de lutter contre la bureaucratie et le népotisme dans la gestion du service public. Lors d'une plénière présidée par Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, consacrée à l'examen du projet de loi du code pénal, présenté mardi matin par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, les membres du Conseil de la nation ont été unanimes quant à "la nécessité d'établir un climat de relations humaines et de respect mutuel lors de la gestion du service public et lutter contre la bureaucratie et le népotisme". A ce titre, la membre du Conseil, Nouara Djaafar a souligné que "la révision de certains nouveaux actes liés essentiellement à la fermeture d'un siège de l'une des administrations, des entreprises publiques, des établissements publics ou des collectivités locales, quel que soit le moyen utilisé, requiert l'établissement d'un climat propice à la gestion de ce service public, dont notamment le respect mutuel entre le responsable et les bénéficiaires de ce service public". Elle a en outre appelé à "l'association du citoyen dans la prise de décision et la contribution à la mise au point des politiques relatives au management des services publics, afin de promouvoir les valeurs de participation et de responsabilité". De son côté, le sénateur Fouad Sebouta a évoqué "les phénomènes d'exploitation anarchique des routes comme parkings de véhicules ainsi que certains trottoirs squattés par les commerçants en vue d'exposer leurs produits", ce qui entraine, selon lui, des altercations, voire même des accidents de la circulation".