Les enseignants contractuels au Maroc vont entamer une nouvelle grève à partir du 28 février jusqu'au 6 mars prochain pour protester contre la non-satisfaction de leurs revendications socio-professionnelles, ont rapporté samedi des médias locaux. Selon des médias marocains, la Coordination nationale des enseignants contractuels devrait observer une grève nationale du 28 février au 6 mars, pour protester contre la non-prise en charge de leurs revendications se trouvant sur la table du ministère de l'Education nationale. Une source au sein de ladite coordination, citée par des médias, a indiqué que le mouvement de grève comprend l'organisation d'un rassemblement national, dans la capitale Rabat pour une durée de trois jours, et des marches à travers les rues de la capitale. La source a souligné que "ces actions s'inscrivaient dans le cadre d'une réponse à la politique du ministère qui fait la sourde oreille en ce qui concerne la gestion du secteur, et son manque d'interaction sérieuse avec la correspondance (du syndicat), et un certain nombre de demandes que les enseignants considèrent comme légitimes et réalisables", notant que "l'intransigeance du ministère pour trouver une issue ne fera qu'accroître leur (les contestataires) fermeté pour y parvenir". Les enseignants réclament en effet leur intégration immédiate dans la fonction publique, comme le reste des professeurs, et d'être promus avec un salaire décent. Ils dénoncent aussi la poursuite d'un certain nombre de leurs confrères professeurs à qui l'on a imposé un contrat, et exigent également l'abandon de toutes les accusations retenues contre eux. La coordination avait indiqué dans un récent communiqué, à l'issue de son Conseil national tenu la semaine dernière, que "le groupe de dialogue entre le ministère de tutelle et les syndicats, visait à prolonger le temps de négociation et à gagner plus de temps".