Le directeur général de la communication, de l'information et de la documentation au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Abdelhamid Abdaoui, a estimé jeudi que l'adoption par les Etats arabes de la proposition algérienne concernant la tenue du prochain Sommet arabe à Alger les 1 et 2 novembre 2022 "traduit leur attachement aux valeurs communes et leur volonté de poursuivre l'action arabe commune pour défendre leurs intérêts". A une question de l'APS sur les résultats de la réunion du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères, tenue mercredi au Caire, et lors de laquelle a été adoptée la décision du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la date de la tenue du sommet arabe, M. Abdaoui s'est référé aux déclarations du Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, qui a "salué les idées" soumises par l'Algérie pour "garantir une action arabe commune efficace et relever les défis", soulignant que la période du 24 octobre au 2 novembre "sera marquée par une intense activité en Algérie en faveur de l'action arabe commune". Le responsable au ministère des Affaires étrangères a, d'autre part, indiqué que le Conseil de la Ligue arabe, qui a inscrit la question palestinienne parmi les priorités à l'ordre du jour lors du prochain sommet d'Alger, "a salué les efforts inlassables consentis par l'Algérie en faveur de la réconciliation nationale palestinienne, l'appelant à poursuivre ces efforts". "Le Conseil de la Ligue arabe a également loué les efforts de l'Algérie en faveur de la cause palestinienne, que ce soit à travers ses positions historiques ou son engagement à apporter un soutien financier au budget de la Palestine", a-t-il ajouté. M.Abdaoui a, par ailleurs, précisé que le Conseil ministériel a réaffirmé son rejet de l'octroi à l'entité sioniste du statut d'observateur au sein de l'Union africaine (UA), exprimant "son soutien aux efforts consentis par les Etats arabes membres (Algérie, Comores, Djibouti, Egypte, Libye, Mauritanie et Tunisie) lors du 35e sommet de l'UA, en février dernier", lesquels ont conduit à la suspension de l'octroi à l'entité sioniste du statut d'observateur au sein de l'organisation panafricaine.