Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, a indiqué jeudi à Alger que l'examen d'évaluation des acquis des élèves du cycle primaire entrera en vigueur dès l'année scolaire en cours, soulignant qu'il permettra de mesurer le niveau d'apprentissage et de cerner les lacunes de chaque élève pour y remédier. Lors d'une conférence consacrée à la mise au point du référentiel national d'évaluation des acquis des élèves du cycle primaire et à l'évaluation de la mise en œuvre des opérations liées à la rentrée scolaire 2022-2023, M. Belabed a précisé que l'examen d'évaluation des acquis des élèves du cycle primaire "vise à mesurer le niveau d'apprentissage et d'acquisition des connaissances figurant au programme et à cerner les lacunes de chaque élève pour y remédier". Cet examen qui entre dans le cadre de la nouvelle approche "ne sera pas pris en compte dans le calcul de la moyenne de passage en première année du cycle moyen", a assuré le ministre, expliquant que cette nouvelle version, plus efficiente sur le plan pédagogique, permettra une meilleure évaluation d'étape des acquis des élèves. Et d'ajouter que cet examen d'évaluation des acquis remplacera l'examen de fin de cycle primaire, abandonné depuis l'année scolaire 2021-2022 suite à une étude en profondeur qui a montré son inutilité sur le plan pédagogique sans parler du stress qu'il provoquait aux élèves concernés. Ce système qui entrera en vigueur dès l'année scolaire en cours (2022-2023), intervient dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'action du gouvernement issu du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, notamment dans son volet relatif à la révision des examens nationaux. Evoquant la rentrée scolaire en cours, M. Belabed s'est félicité du bon déroulement des opérations de distribution de la prime de scolarité et de la vente du livre scolaire, mais aussi de la concrétisation de la décision du président de la République portant introduction de la langue anglaise à partir de la 3e année primaire. Répondant à une question sur la surcharge des classes, le ministre a affirmé que tous les établissements concernés avaient été recensés et que le "dossier a été réglé avec le concours d'autres secteurs et sous la supervision des walis". S'agissant de la restauration scolaire dans les écoles primaires, le ministre a assuré que son taux de couverture avoisinait les 95%. Quant à la révision du statut des travailleurs de l'Education nationale, le premier responsable du secteur a indiqué que "le texte a été finalisé fin août dernier", rappelant l'organisation de "rencontres avec les syndicats pour rapprocher les vues avant le dépôt du dossier au niveau de la Commission gouvernementale". "Les délais ont été allongés en réponse à une demande formulée par 16 syndicats", a-t-il ajouté, annonçant une rencontre prochaine pour apporter la touche finale au texte.