Le Groupe Sonatrach et le Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST) ont procédé mardi à Alger à la signature d'un accord de coopération visant la promotion de la recherche appliquée au profit de l'entreprise. Le document a été paraphé par le secrétaire général de Sonatrach, Azzedine Djouabri et Sellami Mokhtar, directeur d'études du CNRST, en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar et le président du CNRST, Mohamed Tahar Abadlia. Dans son allocution, M. Arkab, a estimé que cet accord permet de "bâtir une coopération gagnante pour les deux parties". Il a, dans ce sens, estimé que "d'un côté, le système national de recherche, avec toutes ses composantes, a besoin d'un partenaire économique et social pour renforcer la recherche scientifique et mettre en oeuvre les études académiques, d'un autre côté, l'accord permet à Sonatrach de compter sur un système national de recherche pour développer sa production, ses équipements, ses structures et améliorer ses services". Le ministre a également expliqué que l'accord permet de mettre en place des initiatives communes, dans plusieurs secteurs, et de créer un écosystème permettant aux chercheurs algériens de parvenir à la recherche appliquée, renforçant l'innovation et la création. Pour sa part, M. Hakkar, a indiqué que cet accord vise à mettre en œuvre "une nouvelle vision pour promouvoir la recherche et valoriser les travaux de recherche". Soulignant que Sonatrach est la première entreprise nationale qui paraphe ce type d'accord avec le CNRST, M. Hakkar a fait savoir que cet accord doit permettre de répondre à "un gisement important de problématiques et contraintes" du secteur de l'énergie auquel fait face Sonatrach. Ces problématiques, a-t-il expliqué, peuvent à travers cet accord, constituer des thèmes de recherche pour les universitaires et les chercheurs qui participeront, ainsi, à apporter une valeur ajoutée aux entreprises du secteur énergétique national. Pour le PDG de Sonatrach, il s'agira de répondre à des problématiques multiples, citant le traitement des données sismiques, la modélisation des réservoirs, la production, l'exploitation, le transport d'hydrocarbures, le raffinage, ainsi que la pétrochimie mais aussi les énergies renouvelables, dont l'hydrogène et les biocarburants. Le premier responsable de Sonatrach a aussi rappelé que la compagnie nationale d'hydrocarbures a déposé deux brevets en 2020 et huit brevets en 2022, précisant que d'autres projets de brevets seront prochainement déposés au niveau des institutions spécialisées. Pour sa part, le président du CNRST, Mohamed Tahar Abadlia, a estimé que les deux parties ont des compétences à mobiliser en commun pour créer un espace de concertation et de collaboration "permettant à Sonatrach de s'investir dans les domaines de pointe de la recherche scientifique et de l'innovation". "L'incidence qui découlera du modèle de coopération établit nous permettra d'évaluer son progrès et son impact et de recommander son adoption et son essaimage à une plus large échelle", a indiqué M. Abadlia. Pour le président du CNRST, l'édification d'une économie de la connaissance et son évolution vers une économie créatrice de richesses, implique "inévitablement" une recherche capable de proposer des solutions innovantes génératrices de progrès économiques et de bien-être social.