Les conventions de partenariat signées entre Sonatrach et des universités algériennes visent la création à moyen terme d'un pôle technologique national spécialisé en énergie, a annoncé mardi à Boumerdes le ministre de l'Energie et des Mines Mohamed Arkab. "Des démarches sont en cour en vue de la réalisation de ce pôle scientifique à travers l'instauration d'un écosystème dans la recherche et le développement", a déclaré M. Arkab dans son allocution inaugurale d'un atelier de travail sur le partenariat entre le groupe et les pôles universitaires d'excellence, en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, du représentant du PDG de Sonatrach, des recteurs des universités du Centre, de directeurs de laboratoires de recherche et des cadres de l'entreprise. Il a estimé que la création de ce pôle technologique et scientifique est de nature à contribuer "à la consécration de nombreux objectifs à moyen et long termes. Le plus important étant la facilitation de l'intégration des chercheurs algériens dans des travaux appliqués, au même titre que leur contribution au développement économique et social du pays, en général", a-t-il souligné. Par ailleurs, le ministre de l'Energie et des Mines, qui intervenait à l'issue de la signature d'une convention de partenariat entre 14 établissements universitaires et laboratoires de recherche du Centre du pays et le Groupe Sonatrach, en marge de cet atelier de travail abrité par le Centre de recherche et de développement (CRD) de Sonatrach, a qualifié cette manifestation d'"opportunité offerte aux différents acteurs du secteur de la recherche et du développement pour jeter les bases d'un partenariat efficient qui profitera à tout le pays". Affirmant qu'il était devenu "impératif de s'adapter et d'être au diapason du développement scientifique en cours et rapide à l'échelle mondiale, à travers la fédération des efforts des différents acteurs au niveau des universités et des centres de recherches du pays, avec le groupe Sonatrach, dans le but de relever les défis et de transformer les contraintes en de véritables opportunités pour le soutien de la recherche et du développement", a expliqué M. Arkab. Et de poursuivre "il est également nécessaire pour le secteur de l'énergie de s'adapter aux profondes et rapides évolutions en cours dans le secteur énergétique à l'échelle mondiale, à travers le lancement de larges programmes de partenariat avec les universités algériennes. Un fait considéré comme partie intégrante de la politique nationale de recherche visant à faire face aux enjeux économiques actuels et futurs", a observé le ministre. M. Arkab a estimé ce partenariat (entre Sonatrach et l'université) "gagnant pour les deux parties", car, a-t-il dit, "d'une part, il répond aux besoins des universités par un partenaire social et économique fort pour le renforcement de la recherche scientifique et sa concrétisation sur le terrain et, d'autre part, il permet au groupe Sonatrach de consolider les compétences et aptitudes de ses employés en vue de l'amélioration de ses prestations en matière de production et de développement des hydrocarbures", a soutenu le ministre. A ce jour, le groupe Sonatrach a pris contact avec plusieurs universités et signé de nombreuses conventions cadres pour la recherche et le développement, susceptibles de permettre aux parties signataires de disposer d'un cadre de travail organisé et d'une coopération s'appuyant sur des bases claires pour le lancement de projets communs et d'intérêt général, a indiqué le ministre.