Le niveau technique de la 14e édition de la Coupe d'Afrique des nations des U17, qui se déroule en Algérie (29 avril -19 mai) est " très relevé", estiment des journalistes africains présents à Annaba pour couvrir ce rendez-vous continental de football, qui enregistre la présence de 12 sélections, une première depuis le lancement de la compétition en 1995. Les douze équipes participantes ont été réparties en trois groupes : le groupe A au stade "Nelson Mandela" d'Alger (Algérie, pays organisateur, Somalie, Sénégal et Congo), alors que le stade du Chahid Hamlaoui de Constantine accueillait le groupe B : Nigeria, Maroc, Afrique du Sud et Zambie, tandis que le groupe C, domicilié au stade du 19 mai 1956 d'Annaba comprenait le Cameroun (tenant du titre), le Mali, le Burkina Faso et le Soudan du Sud. Celui-ci a été exclu par la Confédération africaine de football (CAF) à la veille du début du tournoi, cinq joueurs ayant dépassé l'âge légal de la catégorie, après avoir passé un examen IRM. Dans une déclaration à l'APS, l'envoyée spéciale de Cameroon Radio Télévision (CRTV), Kamla Merlin, estime que le rendez-vous africain d'Alger a été marqué par un niveau technique très relevé, présenté par la majorité des sélections africaines. "J'ai eu l'occasion de regarder presque toutes les rencontres de la phase de poules et je pense que le niveau technique est très relevé. Par exemple, le deuxième but du Mali contre le Cameroun est spectaculaire (marqué par l'attaquant Mamadou Doumbia). Quand on voit des joueurs de 16 et 17 ans marquer de tels buts, on ne peut que dire que le niveau technique est très relevé", a-t-elle souligné. Sur l'élimination de l'équipe camerounaise, Kamla Merlin a expliqué : "Je pense qu'on a donné à cette équipe plus qu'elle ne mérite. Venir à Alger avec la casquette du tenant du titre a joué négativement sur nos jeunes. Franchement, on n'a pas compris la raison de cette élimination car la préparation s'est bien déroulée puisqu'ils ont gagné les huit matches amicaux". Le rideau est tombé dimanche soir sur les matches du groupe C avec la qualification du Mali (6 points) et du Burkina Faso (3 points), alors que le Cameroun, tenant du titre, a été éliminé, à la surprise générale. Concernant les sélections africaines favorites pour le sacre final, Kamla Merlin a estimé que des équipes comme le Sénégal, le Nigeria et le Mali se battront pour le titre africain. Les matches du groupe C ont vu la présence de sept à dix journalistes africains, en plus des journalistes de la presse locale qui a marqué sa présence pour couvrir l'événement, selon les chiffres de la commission de communication. S'agissant des conditions de travail dans la ville d'Annaba, la journaliste camerounaise s'est dite très satisfaite, soulignant qu'elle n'a rencontré aucun problème dans l'exercice de sa mission. "J'ai couvert tous les matchs du groupe C et même les entraînements de chaque équipe où j'ai obtenu toutes les informations dont j'avais besoin, même à l'intérieur du centre média, la connexion Internet était disponible en haut débit et même gratuitement." De son côté, le journaliste de Télévision M7 TV Mali, Kadiatou Bagayoko, a estimé que le niveau technique du groupe C était très relevé, notamment après l'exclusion de l'équipe nationale sud-soudanaise. "Le Mali, le Cameroun et le Burkina Faso ont de longues traditions dans la catégorie des jeunes et nous avons eu la chance d'assister à ces matchs intéressants. Nous avons de belles choses sur le plan technique et physique. Quant à l'équipe du Mali, elle a arraché une très belle qualification grâce à ses deux victoires, trois buts marqués et sans encaisser le moindre but, ce qui est positif pour la suite de compétition''. Il s'est dit également satisfait du niveau des prestations et de l'organisation : "Sur le plan de l'organisation, l'Algérie a mis tous les moyens en matière de restauration comme c'était le cas lors du Championnat d'Afrique des Nations pour les joueurs locaux "CHAN-2023". Répondant à une question sur les chances de l'Algérie d'organiser la Coupe d'Afrique des Nations 2025 ou 2027, les deux journalistes ont convenu que l'Algérie est prête en termes d'installations sportives et hôtelières.