Les nobles qualités, la tolérance et l'humanisme de l'Emir Abdelkader ont été mis en exergue, mardi au Musée national du Moudjahid, lors d'une conférence consacrée au fondateur de l'Etat algérien moderne. Lors de cette conférence, organisée par l'Observatoire national de la société civile (ONSC), le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a indiqué dans une allocution, lue en son nom par l'inspecteur général du ministère, que l'Emir Abdelkader "a posé les premiers jalons du Droit international humanitaire en prônant l'humanisme et la tolérance". L'Emir Abdelkader a "laissé son empreinte au niveau international en établissant les droits des prisonniers, notamment lorsqu'il sauva la vie de milliers de chrétiens en Syrie", a affirmé le ministre. De son côté, le président de l'ONSC, Noureddine Benbraham, a appelé à tirer parti du legs de la personnalité de l'Emir Abdelkader au niveau international. C'est une référence internationale en matière de valeurs humanistes, de droit international et de droits de l'homme, qu'il importe de diffuser et de promouvoir, a-t-il dit. Pour sa part, le président du Haut conseil islamique (HCI), Abdallah Ghlamallah, a relevé que le fondateur de l'Etat algérien moderne était connu pour son éthique et sa tolérance, appelant à étudier sa personnalité aux multiples facettes. Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), Mustapha Khiati, a, quant à lui, mis l'accent sur la nécessité de donner à l'Emir Abdelkader la place historique qui lui sied au regard de sa résistance face à l'une des plus grandes puissances coloniales de l'époque, rappelant qu'il était parmi les précurseurs qui ont posé les principes du Droit international humanitaire, ce qui fait de cette personnalité, a-t-il dit, "un exemple dans la protection des prisonniers de guerre et la défense des droits de l'homme".