Le Gouvernement de la République Arabe Sharouie Démocratique (RASD) a affirmé que la récente position de l'entité sioniste concernant le Sahara occidental occupé, était "nulle et non avenue", ajoutant que le peuple sahraoui demeure déterminé à poursuivre sa lutter de libération sur divers fronts. Le ministère de l'Information sahraoui a indiqué, dans un communiqué, qu'une telle position émanant de l'entité sioniste ou de toute autre partie pour légitimer l'occupation marocaine du Sahara occidental, "est nulle et non avenue et ne fera que renforcer la détermination du peuple sahraoui a poursuivre sa lutte nationale sur divers fronts". Les autorités sahraouies ont imputé à la communauté international la responsabilité des répercussions dangereuses de l'alliance maroco-sioniste, à l'instar des "manoeuvres subversives conjointes, sécuritaires et militaires, visant à déstabiliser la région nord-africaine et le Sahel en général". Le ministère estime que la reconnaissance par l'entité sioniste de "la prétendue souveraineté du Makhzen sur le Sahara occidental est un non évènement". Cette position "n'apporte aucune plus-value à Rabat. Bien au contraire, elle l'enfonce davantage", en confirmant l'alliance d'un Etat et d'une entité qui occupent, tous deux militairement, le Sahara occidental et la Palestine, et soumettent les peuples des deux pays occupés aux mêmes pratiques répressives, confisquant ainsi leur droit reconnu au plan international, à l'autodétermination et à l'indépendance". Le ministère regrette que cette décision traduise "un mépris du ressentiment de millions de Marocains qui portent la Palestine et El-Qods dans leurs cœurs". Concernant le choix, par le Maroc, du lundi 17 juillet 2023, comme date d'annonce du message du gouvernement de l'occupation sioniste, le ministère a affirmé qu'il s'agissait "d'une tentative désespérée de détourner l'attention de l'événement saillant qu'est le retrait des derniers navires européens des eaux territoriales sahraouies, conformément à la décision de la Cour de justice de l'UE qui avait reconnu que le Sahara occidental était un territoire distinct du Maroc, et annulé de ce fait les accords de partenariat et de pêche avec le Maroc en raison de leur violation du principe du consentement du peuple sahraoui, à travers son seul et légitime représentant, le Front Polisario".