Les 31 bébés prématurés, qui étaient encore dans l'hôpital al-Chifa de Ghaza après son évacuation samedi, ont été extraits de l'établissement, ont rapporté dimanche, des médias citant le directeur général des hôpitaux de Ghaza, Mohammed Zaqout. Selon le responsable, "trois médecins et deux infirmiers les accompagnent" et "des préparatifs sont en cours pour les évacuer vers l'Egypte" via le terminal de Rafah, l'unique ouverture sur le monde du territoire palestinien qui ne soit pas aux mains de l'entité sioniste. Le Croissant-Rouge palestinien a précisé que leur convoi d'ambulances avait été organisé en coordination avec l'ONU, une condition réclamée par l'organisation après une frappe meurtrière de l'armée sioniste sur une ambulance aux portes d'al-Chifa le 4 novembre. Samedi, le docteur Ahmed El Mokhallalati avait annoncé sur X (ex-Twitter), après l'évacuation de centaines de patients, blessés, soignants et déplacés qui y avaient trouvé refuge, que lui "ainsi que cinq autres médecins restaient à al-Chifa avec 120 patients". Des déplacés évacués ont raconté être sortis entre les chars et les blindés sionistes après des jours dans l'immense établissement, le plus grand de la bande de Ghaza, sans électricité et avec très peu d'eau et de nourriture. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mené une mission à al-Chifa et annoncé travailler à un plan d'évacuation pour les personnes restées dans l'établissement, qu'elle a décrit comme une "zone de mort".