Plus de 71% des Palestiniens dans la bande de Ghaza souffrent d'une faim extrême, selon l'Observatoire Euro-Méditerranéen pour les Droits de l'Homme (Euro-Med Monitor). Plus de 71% des participants à une étude menée dans la bande de Ghaza par Euro-Med Monitor, ont déclaré "souffrir d'une faim extrême", ce qui confirme que l'entité sioniste "utilise la famine comme arme contre les civils palestiniens", a indiqué mardi l'organisation sur son site. Euro-Med Monitor a mené une étude analytique incluant un échantillon de 1 200 personnes dans la bande de Ghaza afin de déterminer l'impact de la crise humanitaire que connaissent les habitants de Ghaza au milieu de la guerre génocidaire sioniste en cours, qui a débuté le 7 octobre. Selon les résultats de l'étude, 98% des personnes interrogées ont déclaré manger des quantités insuffisantes de nourriture, tandis que 64% des participants ont admis manger de l'herbe, des fruits, des aliments non mûrs et des matériaux périmés pour apaiser leur faim. L'étude a révélé en outre que le taux d'accès à l'eau dans la bande de Ghaza est de 1,5 litre par personne et par jour. C'est 15 litres de moins que la quantité minimale d'eau nécessaire à la survie au niveau requis par les normes internationales, a noté Euro-Med Monitor. L'Observatoire Euro-Med des Droits de l'Homme a souligné que le droit humanitaire international interdit strictement l'utilisation de la famine comme arme. En tant que puissance occupante, l'entité sioniste est tenu, en vertu du droit international humanitaire, de répondre aux besoins fondamentaux et de garantir la protection de la population de Ghaza.