ALGER – La gymnaste Kaylia Nemour, meilleure sportive féminine algérienne de l'année 2023, au titre du sondage "Brahim Dahmani" de l'APS, s'est dit "comblée de joie et joyeuse pour ce titre". Sacrée presque par l'ensemble de la presse sportive nationale pour son titre de vice-championne du monde aux barres asymétriques à Anvers en Belgique, en plus de sa médaille d'or africaine et autre de bronze à Pretoria, Kaylia Nemour a tenu à remercier les initiateurs du sondage et aussi la presse nationale qui par ce geste lui rend à grand hommage. Au sondage de l'APS, Kaylia a obtenu 112 points: 20 fois citée en première position et quatre fois en seconde, par les 35 organes de presse votants. Elle a devancé les boxeuses Imane Khélif (72 pts) et Roumaissa Boualem (33 pts). "Je suis évidemment heureuse, surtout que je suis honorée dans mon pays, l'Algérie. Ce titre, premier du genre, me va droit au cœur et me boostera pour la suite de ma carrière, pour d'autres performances, pourquoi pas aux Jeux Olympiques de Paris-2024", a indiqué Kaylia, jeudi lors de la cérémonie des remises des distinctions aux Lauréats du sondage APS. La nouvelle star mondiale de la gymnastique, qui fête ses 17 ans, dans deux jours, savoure cette distinction, presque au même titre que la performance exécutée à la perfection sur les barres asymétriques, lors des Mondiaux de Belgique qui lui a offert la seconde place au podium, une première pour l'Algérie et l'Afrique. Pensionnaire du club d'Avoine-Beaumont Gymnastique que sa mère préside, Kaylia Nemour avait auparavant affiché son potentiel dans un pays de sport par excellence. Elle est sacrée championne de France des barres asymétriques en 2021. L'athlète n'arrête pas de crier sa fierté de pouvoir représenter son pays, l'Algérie: " Je suis super fière d'avoir représenté mon pays qui m'a accueillie les bras ouverts et d'avoir pu lui offrir ces consécrations (au mondial et au championnat d'Afrique), et j'espère pouvoir le faire lors du rendez-vous olympique où je vise le podium", a souhaité Kaylia. En attendant le rendez-vous olympique, la gymnaste algérienne a ficelé avec son entraineur un programme très chargé, selon les exigences de la discipline qui demande des séances d'entrainements intenses, sans ménager l'effort, mais tout en évitant les blessures, très fréquents chez les sportifs de haut niveau. La fédération, par le biais du ministère de la jeunesse et des sports, n'ont ménagé aucun effort pour offrir les moyens qu'il faut à l'athlète et son entraineur, au même titre que tous les athlètes qualifiés aux Jeux olympiques à Paris qui auront un cachet particulier et où les médailles seront très importantes et très chères pour les athlètes qualifiés et leurs staffs.