La communauté internationale a réitéré son appel à un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires dans la bande de Ghaza sur fond de persistance de l'agression génocidaire et barbare des forces d'occupation sioniste qui préparent une offensive militaire contre la ville surpeuplée de Rafah. Les frappes aériennes de l'occupant sioniste s'intensifient à Rafah et à Khan Younes, faisant des centaines de martyrs et de blessés, malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu à Ghaza où la situation humanitaire reste extrêmement critique. L'entité Sioniste persiste dans son projet d'offensive à grande échelle à Rafah, où se terrent plus d'un million de Palestiniens, malgré des mises en garde internationales encore redoublées jeudi et des tractations en arrière-plan pour une trêve à Ghaza, où l'aide humanitaire autorisée à entrer à la population reste insuffisante. La poursuite de l'agression sioniste à Ghaza a entrainé une crise humanitaire sans précédent. Entre la famine, la soif et les maladies, la situation macabre dans l'enclave palestinienne ne fait que s'empirer, de jour en jour. Dans ce cadre, la conseillère spéciale de l'ONU pour la prévention du génocide, Alice Wairimu Nderitu, a réaffirmé la nécessité de garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à ceux qui en ont cruellement besoin. Elle a appelé à l'accélération du dialogue afin de prévenir de nouvelles violences et d'établir un cessez-le-feu durable. La conseillère spéciale a également appelé à une action immédiate pour alléger les souffrances des populations vulnérables de Rafah et de la bande de Ghaza. "La violence et les souffrances des plus vulnérables ont assez duré", a-t-elle souligné. Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a réitéré la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires à Ghaza, ajoutant qu' "en plus des martyrs et des destructions résultant les opérations militaires sionistes, la famine et la maladie ravagent les Palestiniens dans l'enclave assiégée". Insistants appels au cessez-le-feu à Ghaza Malgré des approches différentes entre les pays du monde face à la cause palestinienne, de nombreux Etats soutiennent aujourd'hui un cessez-le-feu à Ghaza, et une nécessité de fournir un aide humanitaire à la population. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a réaffirmé l'engagement de son pays à contribuer à garantir un cessez-le-feu dans l'agression contre Ghaza et une éventuelle solution à deux Etats entre la Palestine et l'entité Sioniste. Le représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, Zhang Jun, a indiqué que "la tâche la plus urgente est de promouvoir immédiatement un cessez-le-feu à Ghaza et de prendre des mesures responsables pour empêcher une nouvelle escalade régionale". L'Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande ont appelé à un cessez-le-feu urgent dans la bande de Ghaza, dans une déclaration commune des premiers ministres Anthony Albanese, Justin Trudeau et Christopher Luxon, publiée par le bureau du chef du gouvernement australien. L'Elysée a annoncé que le président français Emmanuel Macron recevrait le roi de Jordanie vendredi à Paris pour discuter de "l'urgence d'un cessez-le-feu à Ghaza, qui permettra à terme d'assurer la protection des civils" et l'entrée de grandes quantités d'aide humanitaire. Dans le même contexte, les pays arabes aux Nations Unies ont annoncé mercredi qu'ils s'apprêtaient à soumettre au Conseil de sécurité un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, soulignant que ce projet appelle également à "fournir des secours humanitaires à la population". Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a appelé à des efforts pour parvenir à un cessez-le-feu et protéger les civils dans la bande de Ghaza. Lors de sa réunion avec le Premier ministre et ministre qatarien des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim al-Thani, les deux responsables sont convenus de maintenir les consultations et la coordination pour parvenir à un cessez-le-feu, protéger les civils et mettre en œuvre la solution à deux Etats. Le premier ministre qatarien et le président égyptien ont mis en garde contre "l'extrême danger d'une escalade des opérations" à Rafah, dans le Sud de la bande de Ghaza, estimant que cela aggraverait la catastrophe humanitaire. De son côté, le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a réitéré son appel en faveur d'un cessez-le-feu à Ghaza, ajoutant que la situation humanitaire dans l'enclave était désastreuse et que les niveaux actuels de fournitures médicales qui atteignent la bande de Ghaza n'étaient "qu'une goutte d'eau dans l'océan des besoins". Les appels à un cessez-le-feu à Ghaza ne sont pas nouveaux. En décembre dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a déjà appelé à un cessez-le-feu permanent, et l'Assemblée générale de l'ONU a approuvé à une écrasante majorité une résolution non contraignante appelant à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Ghaza, soutenue par 153 pays alors que 23 pays se sont abstenus de voter, tandis que Washington n'a pas pu utiliser son droit de veto à l'Assemblée générale.