La ministre des Relations internationales et de la Coopération sud-africaine, Naledi Pandor, a indiqué que les binationaux sud-africains dont il est prouvé qu'ils ont rejoint les rangs de l'armée d'occupation sioniste seront arrêtés à leur retour au pays. "J'ai publié une déclaration avertissant ceux qui sont Sud-africains et qui combattent aux côtés ou dans les rangs des forces d'occupation. Nous sommes prêts. Quand vous rentrerez chez vous, nous allons vous arrêter", a affirmé Naledi Pandor lors de sa participation à un événement de solidarité avec les Palestiniens organisé par le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC). La diplomatie sud-africaine avait annoncé dans un premier avertissement émis en décembre que les citoyens naturalisés courent le risque d'être déchus de leur nationalité sud-africaine s'ils s'engageaient dans une guerre que le pays "ne soutient pas ou avec laquelle il n'est pas d'accord". Depuis le 7 octobre 2023, l'armée d'occupation sioniste mène une agression barbare dans la bande de Ghaza, qui a fait des dizaines de milliers de martyrs et de blessés, en majorité des femmes et des enfants. L'agression a provoqué également des destructions massives et une catastrophe humanitaire sans précédent, ainsi que le déplacement forcé de près de 2 millions de personnes sur les 2,3 millions d'habitants qui vivent dans l'enclave palestinienne. Pretoria a déposé une plainte contre l'entité sioniste pour crime de génocide, devant la Cour internationale de justice (CIJ). Un arrêt rendu en janvier par la CIJ a ordonné à l'entité sioniste de prévenir la réalisation d'actes susceptibles d'être considérés comme génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Ghaza.