La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a salué la décision de la Cour internationale de justice (CIJ), qui a appelé l'entité sioniste à «protéger» les civils palestiniens dans la bande de Ghaza et souligné que les mesures de la Cour visaient à «prévenir le génocide» dans l'enclave palestinienne. Lors d'une conférence de presse, Mme Pandor a dit : «Nous remercions les juges de la Cour internationale de justice d'avoir traité cette affaire rapidement, compte tenue de la situation d'urgence qui nécessite de protéger les civils innocents en Palestine, de garantir que les dommages qui leur sont causés cessent et que les vies des gens soient sauvées, et le sauvetage doit être assuré en protégeant les civils et en empêchant qu'ils soient tués ou blessés». Elle a rappelé dans ce sens que «l'Afrique du Sud a soumis une demande à la Cour internationale de justice conformément à la Convention pour la prévention du génocide». Par ailleurs, Mme Pandor a déclaré: Les juges ont appelé l'entité sioniste à faire le nécessaire pour protéger les civils et mettre fin aux destructions, et «les décisions de la Cour internationale de Justice ne peuvent être appliquées sans un cessez-le-feu». «Le cessez-le-feu est une condition préalable à la mise en œuvre de la décision de la CIJ», ajoutant que l'entité sioniste «ne peut pas continuer ses crimes contre les civils palestiniens sans en assumer les conséquences». Et de souligner encore que la décision de la Cour «doit être lue attentivement, car il s'agit de mesures préventives ou temporaires visant à prévenir le génocide». Pour Mme Pandor, si l'entité sioniste «adhère au droit international, cela n'ouvrira pas la voie à davantage de conflits dans le monde», appelant la puissance occupante à «adhérer au droit international», car, a-t-elle dit, ce n'est pas une question entre l'Afrique du Sud et l'entité sioniste, «mais plutôt un problème mondial». Pour rappel, la CIJ a ordonné vendredi à l'entité sioniste de garantir, en urgence, l'acheminement des aides humanitaires sans obstacles au profit des habitants de Ghaza, de sanctionner les responsables sionistes incitant à des actes de génocide et de cesser de cibler des civils et des infrastructures de base. Le 29 décembre dernier, l'Afrique du Sud a intenté auprès de la CIJ un procès contre l'entité sioniste pour crimes génocidaires à Ghaza, théâtre depuis le 7 octobre 2023 d'agressions barbares qui ont fait à ce jour plus de 26.000 martyrs palestiniens.n