Le Japon a fait part de sa volonté de reprendre le financement à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), près de deux mois après l'avoir suspendu. Le ministre des Affaires étrangères Kamikawa Yoko a rencontré jeudi le chef de l'UNRWA Philippe Lazzarini à Tokyo pour discuter du travail de l'agence onusienne à la suite de l'agression sioniste en cours contre Ghaza. Le ministère japonais des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que l'UNRWA établirait un "nouveau cadre" avec Tokyo sur la gestion et le suivi des projets. M. Yoko s'est dit satisfait du plan d'action de l'UNRWA pour l'avenir et les efforts bilatéraux supplémentaires engagés avec le Japon conformément à ses priorités."Le Japon et l'UNRWA ont affirmé qu'ils avanceront dans la coordination finale sur les efforts nécessaires pour la reprise de la contribution du Japon", indique le communiqué. Une quinzaine de pays, notamment les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, ont suspendu leur financement de l'UNRWA fin janvier pour un total de 450 millions de dollars - l'équivalent de plus de la moitié des fonds reçus en 2023. Cependant, l'Australie, le Canada, la Suède et l'Islande ont depuis repris le financement. Depuis le 7 octobre 2023, l'entité sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs parmi les civils, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit l'entité sioniste à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour "génocide". L'entité sioniste a également imposé un blocus total sur la bande de Ghaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l'enclave palestinienne, au bord de la famine. L'agression génocidaire sioniste a, en outre, provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Ghaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.