Le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a appelé mercredi l'entité Sioniste à autoriser le commissaire général de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, à entrer dans la bande de Ghaza. Borrell a écrit sur X: J'appelle l'entité Sioniste "à autoriser le commissaire général de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, à entrer à Ghaza et à accorder les visas nécessaires au personnel des Nations Unies et aux autres travailleurs humanitaires". Le haut responsable européen a expliqué que l'Unrwa et les travailleurs humanitaires "jouent un rôle indispensable en apportant soutien et assistance à la population civile sinistrée de Ghaza". L'appel de Josep Borrell intervient deux jours après que Philippe Lazzarini a déclaré depuis le Caire qu'il avait "prévu d'aller à Rafah via le poste-frontière avec l'Egypte" mais qu'il avait été "informé que son entrée n'était pas autorisée". Le diplomate italo-suisse a ajouté, lors d'une conférence de presse conjointe avec le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Choukry, que "la famine est imminente dans le nord de la bande de Ghaza". Dans un message sur X, le patron de l'Unrwa a précisé que l'entité Sioniste "lui a refusé l'entrée dans la bande de Ghaza". En raison de l'agression sioniste et les restrictions des forces d'occupation, la population ghazaouie, particulièrement celle des districts de Ghaza-Ville et du nord de l'enclave palestinienne, est au bord de la famine, tandis qu'une grave pénurie de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant frappe ce territoire à la suite du siège total imposé par l'entité Sioniste. L'agression sioniste a provoqué le déplacement d'environ deux millions de Palestiniens à l'intérieur de la bande de Ghaza, soumise au blocus de l'occupant sioniste depuis 17 ans. Depuis le 7 octobre 2023, l'entité Sioniste mène une agression génocidaire dans la bande de Ghaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit l'occupant à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour "génocide". L'agression sioniste a provoqué, en outre le déplacement interne de 85% de la population de Ghaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'Onu. L'entité Sioniste est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à l'occupant de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Ghaza.