La session extraordinaire au niveau des délégués permanents de la Ligue arabe a débuté mercredi, à la demande de l'Etat de Palestine, pour discuter de l'action arabe, à la lumière de la poursuite du génocide et de la politique de famine de l'entité sioniste contre les Palestiniens à Ghaza. Dans son discours lu par le secrétaire général adjoint, l'ambassadeur Hussam Zaki, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Ghait, a indiqué que cette réunion est "un effort nécessaire qui devrait se poursuivre et s'intensifier jusqu'à ce que ces meurtres, qui se poursuivent depuis six mois, cessent", notant que les positions internationales "ont changé et se sont progressivement positionnées sur la position arabe que nous avons tous adoptée depuis le premier jour, ce qui s'est traduit par la dernière résolution du Conseil de sécurité qui a demandé pour la première fois un cessez-le-feu immédiat", à l'initiative de l'Algérie. "Notre travail diplomatique devait se poursuivre pour mettre fin à la guerre et garantir que (l'entité sioniste) rende des comptes pour les crimes qu'elle a commis", soulignant que la création d'un Etat palestinien indépendant sur les frontières du 4 juin 1967 avec pour capitale Al-Qods, "était la seule voie vers la paix dans toute la région". Pour sa part, le représentant de la Palestine auprès de la Ligue arabe, Mohannad Al-Aklouk, a appelé Etats, Parlements, organisations de la société civile, syndicats et fédérations concernés par les droits de l'Homme et le droit international à agir sans délai dans le cadre des mécanismes de justice internationaux et nationaux, pour poursuivre en justice l'entité sioniste pour les crimes atroces commis contre les civils, les enfants, les femmes et les personnes protégées à Ghaza, y compris dans le cadre de la Cour internationale de justice (CIJ), de la Cour pénale internationale (CPI) et des tribunaux nationaux de compétence universelle. En outre, il a déclaré que la poursuite par l'occupation, du crime de génocide contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, y compris le meurtre, la famine et le déplacement, en dépit des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et des deux ordonnances de la CIJ pour la prévention du crime de génocide, "justifiait l'application des articles du chapitre VII de la Charte des Nations unies, sur la base du fait que ces crimes constituaient une menace manifeste, grave et consensuelle pour la paix et la sécurité internationales".