L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a indiqué mardi qu'environ un million de Palestiniens ont été contraints de quitter la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, au cours des trois dernières semaines, en raison de l'agression et des bombardements de l'entité sioniste. "Au cours des trois dernières semaines, environ un million de personnes", ont été contraintes de quitter Rafah, écrit l'UNRWA dans un post publié sur son compte X, relevant que, "cela s'est produit alors qu'il n'existe aucun endroit où aller et au milieu des bombardements, du manque de nourriture et d'eau, de l'accumulation d'un tas de déchets et des conditions de vie inadaptées". "Jour après jour, apporter assistance et protection devient presque impossible", déplore également l'agence de l'ONU pour les réfugiés Palestiniens, appelant de nouveau à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza. Le bilan du massacre sioniste commis dimanche soir contre un camp de déplacés palestiniens à Rafah a atteint les 45 martyrs, suscitant une vive indignation internationale. Depuis le 6 mai, l'entité sioniste a lancé une offensive terrestre contre Rafah et s'est emparé du côté palestinien du point de passage séparant cette ville du sud de la bande de Ghaza de l'Egypte. Et depuis le 7 octobre, l'agression génocidaire sioniste en cours contre Ghaza a fait 36.050 martyrs et 81.026 blessés, selon un bilan communiqué lundi par les autorités palestiniennes de la Santé.